Comment USAID, Financeur US des ONG Internationales, Exporta le Terrorisme de la Guerre des Balkans en Haïti… et ce n’est pas fini !5 (2)
“+ çà change, + c’est la même chose”, ainsi que j’aime à le dire !
Mais là, la Complexité se fait Byzantine, au point de vous flanquer le Tourrnis en mode “l’Exorciste”, avec la tête qui entre en rotation Surnaturelle à 360°,
car le Cynisme qui consiste à envoyer les Pires Ordures sur des Populations Désarmées et donc Démunies, sous couvert d’Aide Humanitaire, n’est + Machiavélique mais Diabolique.
J’en ai un haut-le-corps !
” Le chaos semé par la CIA, entretenu par l’UCK il y a 20 ans, en Haïti, n’a fait que s’intensifier :
aujourd’hui, Washington dispose du prétexte idéal pour lancer une invasion totale.
En tant qu’homme de la CIA à Port-au-Prince, en 2004, Foley était en 1ère ligne du coup d’État brutal qui chassa du pouvoir le Président anti-impérialiste, populaire et légitimement élu Aristide, et entraîné les horreurs qui s’ensuivirent.
Le renversement d’Aristide fut orchestré par l’agence USAID, en coordination directe avec les éléments les + extrêmes et meurtriers de l’opposition locale.
L’UCK était une milice narcoterroriste sadique, ciblant les civils et pratiquant le prélèvement d’organes, soutenue par la CIA et le MI6, qui mena pendant des années une insurrection sauvage en Yougoslavie. ”
” Le chaos semé par la CIA, entretenu par l’UCK il y a 20 ans, en Haïti n’a fait que s’intensifier. Aujourd’hui, Washington dispose du prétexte idéal pour lancer une invasion totale.
Le 19 décembre, James Foley, ambassadeur des États-Unis en Haïti de 2003 à 2005, a publié un éditorial explosif dans le Miami Times, journal farouchement anticommuniste. Il y déplore que le pays soit devenu une “bombe à retardement”, avec des centaines de milliers de réfugiés menaçant d’émigrer aux États-Unis, “une montée de la violence des gangs”, le désengagement des “organisations d’aide humanitaire” en raison de “menaces”, et des entités “criminelles” “sur le point” de s’emparer entièrement de Port-au-Prince.
Son remède est simple : une “intervention” directe des États-Unis pour assurer le contrôle local et réaffirmer la “primauté de Washington dans l’hémisphère”.
En tant qu’homme de la CIA à Port-au-Prince au début du millénaire, Foley était en première ligne du coup d’État brutal qui chassa du pouvoir le Président anti-impérialiste, populaire et légitimement élu, Jean-Bertrand Aristide, et entraîné les horreurs qui s’ensuivirent.
Comme l’a mis en évidence en février Jeb Sprague, journaliste et chercheur universitaire sur Haïti, le renversement d’Aristide fut orchestré par l’agence USAID, en coordination directe avec les éléments les + extrêmes et meurtriers de l’opposition locale.
Cet événement tragique a entraîné le pays dans une descente aux enfers cauchemardesque qui perdure encore aujourd’hui.
Les massacres de civils innocents font désormais partie du quotidien en Haïti, la société civile est inexistante et les grandes puissances exploitent le chaos pour tester des techniques de répression et de pacification qui seront ensuite déployées ailleurs.
On peut identifier un élément fondamental de cette misère nationale, jusque-là passé sous silence : en septembre 2004, le Bureau des initiatives de transition de l’USAID, qui a déclaré “promouvoir les intérêts de la politique étrangère américaine […] en saisissant les opportunités émergentes” – en d’autres termes, superviser les changements de régime – déploya des vétérans de l’Armée de Libération du Kosovo à Port-au-Prince :
“ Des spécialistes de la formation et de la gestion du Corps Kosovar de protection, une unité d’intervention civile composée principalement d’anciens membres de l’Armée de Libération du Kosovo, ont été envoyés en Haïti pour évaluer comment le modèle kosovar pourrait y être appliqué ”.
L’UCK était une milice narcoterroriste sadique, ciblant les civils et pratiquant le prélèvement d’organes, soutenue par la CIA et le MI6, qui mena pendant des années une insurrection sauvage en Yougoslavie.
Son objectif était de forger un Kosovo ethniquement pur, au service du rétablissement de la Grande Albanie de l’ère nazie.
Une fois que les forces Yougoslaves quittèrent la province à la suite d’une campagne de bombardement de l’OTAN de 3 mois contre Belgrade en juin 1999, l’UCK commença à perpétrer un génocide total des habitants locaux non Albanais, tuant d’innombrables Bosniaques, Roms, Serbes et autres minorités, tout en poussant les survivants à fuir.
Les Albanais étaient eux aussi souvent dans la ligne de mire de l’UCK, qu’ils aient été des criminels rivaux, des soutiens de la Yougoslavie multiethnique ou de simples opposants à la barbarie excessive de cette faction meurtrière.
L’UCK fut largement protégée des répercussions juridiques de sa monstrueuse et cruelle croisade par décret Américain.
Pourtant, l’acte d’accusation de 2005 contre Ramush Haradinaj, alors Premier Ministre du Kosovo, et son adjoint Idriz Balaj, tous deux d’anciens membres haut placés de l’UÇK, détaille le sort de leurs prisonniers, habituellement réservé à ceux qui ont croisé le chemin d’Al-Qaïda :
Après avoir capturé 3 membres d’une famille Rom et coupé le nez de l’un d’eux, “ Idriz Balaj a infligé à chacun des 3 hommes des coupures au cou, aux bras et aux cuisses, a frotté du sel sur les coupures et les a recousues à l’aide d’une aiguille. Idriz Balaj les a ensuite emballés dans du fil de fer barbelé et s’est servi d’un outil pour enfoncer les barbes du fil dans leur chair. Idriz Balaj a également poignardé l’un d’entre eux dans l’œil. Les 3 hommes ont ensuite été attachés derrière le véhicule d’Idriz Balaj et traînés sur la route… Ils n’ont pas été revus vivants depuis ce jour et sont présumés morts ”.
Haradinaj fut, lui aussi, accusé d’une multitude de crimes tout aussi horribles, notamment de viols multiples, et d’avoir personnellement planifié et supervisé le génocide frénétique et ultraviolent de l’UCK au Kosovo après les bombardements.
En novembre 1999, les “meurtres et enlèvements” de l’UCK dans la province Yougoslave occupée par l’OTAN réduisirent la population Serbe de Pristina de 40 000 à seulement 400 personnes.
Pourtant, Haradinaj ne passa que 2 mois en prison ! Curieusement, il aurait été largement présenté comme le « principal atout de l’UCK en matière de renseignement et d’armée Américaine » pendant les bombardements de l’OTAN.
“Le modèle du Kosovo”
L’UCK fut formée à la sauvagerie sans bornes par les militaires et les services de renseignement Britanniques et Américains, ainsi que par des Sous-traitants, dont le tristement célèbre MPRI.
Le Corps de Protection du Kosovo, son successeur désigné par l’ONU, était chargé d’intervenir le premier dans certains contextes, mais il lui était formellement interdit d’exercer des fonctions de maintien de l’ordre, en raison de l’histoire sordide de son organisation mère, marquée par une violence sectaire atroce. Il était censé être désarmé, mais cela ne s’est jamais concrétisé.
Ce groupe constituait la dernière entité à consulter pour rétablir la stabilité dans une Haïti post-coup d’État en proie aux troubles sociaux...
Pourtant, Washington a longtemps planifié de “transformer l'[ALC] d’une bande hétéroclite de guérilleros en une force politique”. Étonnamment, nul autre que le futur ambassadeur en Haïti, James Foley, était à l’avant-garde de ces actions.
En tant que haut fonctionnaire du département d’État pendant les bombardements criminels de l’OTAN sur la Yougoslavie, il alla + loin que tout autre apparatchik Américain, en se félicitant ouvertement des liens étroits de Washington avec la milice meurtrière, mais aussi en reconnaissant que l’UCK était en train de devenir un acteur de la gouvernance au Kosovo d’après-guerre :
“ Nous voulons développer de bonnes relations avec eux, tandis qu’ils se transforment en une organisation à vocation politique… [L’UCK] pourrait progresser dans sa quête d’autonomie gouvernementale dans un ‘contexte autre’. Si nous pouvons les aider et qu’ils veulent que nous les aidions dans ce processus d’évolution, je pense que personne ne peut s’y opposer ”.
Foley a fait ces commentaires en février 1999, avant le début de l’assaut de l’OTAN contre la Yougoslavie.
De toute évidence, même à ce stade précoce, lui et d’autres responsables Américains voyaient le Kosovo devenir une colonie Américaine, avec les forces de l’UCK aux commandes, éliminant brutalement quiconque et quoi que ce soit faisant obstacle à Washington. C’est précisément ce qui s’est produit.
La nomination de Foley au poste d’ambassadeur des États-Unis à Port-au-Prince en mai 2003 témoigne peut-être aussi de la vision inquiétante de certains acteurs sur ce qui allait bientôt se produire en Haïti…
La destitution d’Aristide n’aurait jamais été prise à la légère par ses soutiens locaux, notamment parce que son éviction aurait inévitablement déchaîné des groupes criminels, militants et fascistes dangereux qui les auraient pris pour cible.
Parmi eux, les partisans de la marionnette Américaine François Duvalier, qui dirigea Haïti de 1957 à 1971, en tant qu’État policier brutal, via d’abominables unités d’espionnage et de terrorisme.
Ce réseau machiavélique fut réduit en miettes par Aristide, avec un soutien public quasi total. De nombreux Haïtiens optèrent pour l’autodéfense, s’armèrent et se préparèrent à affronter les problèmes.
Par conséquent, nous pouvons supposer qu’une répression brutale des soutiens d’Aristide fut considérée comme certaine et planifiée par les États-Unis, près d’un an avant le coup d’État de février 2004.
Les KLA si chers à Foley étaient des candidats idéaux, non seulement pour planifier un tel bain de sang, mais aussi pour aider à transformer les factions rebelles paramilitaires Haïtiennes soutenues par Washington en unités policières et militaires officielles, afin de mener de violentes campagnes de répression contre des groupes cibles spécifiques, sous couvert d’une telle légitimation.
Tel était le “modèle du Kosovo” que l’USAID a cherché à appliquer à Port-au-Prince, après Aristide.
“Une nation violente”
C’est ainsi qu’en janvier 2004, lors d’une célébration du bicentenaire de l’indépendance d’Haïti envers la France, boycottée par l’Occident, à laquelle participaient Aristide et des invités, dont le président Sud-africain Thabo Mbeki, des putschistes locaux intervinrent pour perturber le rassemblement, en recourant à la violence brute.
Ce fut l’étincelle qui déclencha le coup d’État de la CIA à Port-au-Prince, un mois plus tard. Selon un câble diplomatique Américain ayant fait l’objet d’une fuite, le coup d’État fut orchestré par l’Agence USAID, en collaboration avec des “individus douteux”, tels que l’oligarque local lié aux paramilitaires Hugues Paris.

Aristide fut rapidement kidnappé par les forces Américaines, puis extradé en Afrique du Sud. Ses réformes sociales modérées, mais révolutionnaires dans le contexte, furent immédiatement abrogées, et Haïti se mua soudain en un État en faillite.
Des forces paramilitaires barbares firent des heures supplémentaires pour réprimer l’opposition publique, en particulier celle des soutiens au Président renversé.
Pendant ce temps, des milliers de “soldats de la paix” de l’ONU et des États-Unis, soi-disant déployés pour maintenir l’ordre et empêcher les massacres de civils, furent directement impliqués dans ces massacres.
La même terrible histoire s’était déroulée au Kosovo, après juin 1999, via l’UCK !
Le prestigieux Lancet Medical Journal a découvert qu’environ 8 000 personnes furent assassinées à Port-au-Prince, dans les 2 ans qui suivirent le coup d’État de février 2004. En l’espace d’un mois seulement, 1 000 corps furent été enterrés dans une fosse commune.
Simultanément, les structures étatiques Haïtiennes furent purgées de tous les fonctionnaires restés fidèles à Aristide et à ses programmes progressistes. Les licenciements massifs dans les administrations publiques et la brutale répression des syndicats étaient monnaie courante.
Les journalistes dissidents encouraient l’arrestation, voire le meurtre. Les médias pro-Aristide furent contraints de fermer, généralement sous la menace des armes...
La faction paramilitaire du Front National de Libération et de Reconstruction d’Haïti fut à l’avant-garde du coup d’État à Port-au-Prince. Immédiatement, les médias Occidentaux commencèrent à présenter cette faction barbare comme le prochain gouvernement d’Haïti.
En avril 2004, Guy Philippe, pilier de longue date de l’opposition à Aristide et chef du FLRN, déclara au Miami Herald que son premier acte au pouvoir, s’il était élu, “serait de rétablir” l’armée Haïtienne, afin de “sécuriser cette nation violente”.
Ce qui, espérait-il, encouragerait également les oligarques étrangers à faire fortune à Port-au-Prince : “ Ce serait une armée professionnelle, pas celle que nous avions… On ne peut pas faire investir des étrangers sans garantie de sécurité ”.
Le même article indiquait que les éléments ultra-violents qui jouèrent un rôle central dans l’éviction d’Aristide “remettront leurs armes à la police le mois prochain”. On peut supposer que c’est précisément ce que l’UCK n’a pas fait.
Ces factions rebelles belligérantes furent ensuite rebaptisées, presque à l’identique, en parti politique, le Front de Reconstruction Nationale…
La servilité de la presse à l’égard de Philippe n’aurait pas pu être + claire : le Miami Herald qualifia le meurtrier de masse d’“extrêmement populaire”, tout en louant son “charisme juvénile” et en reconnaissant ses liens personnels avec le “trafic de drogue”.
Cependant, lors des élections présidentielles de février 2006 en Haïti, Philippe ne remporta que 1,97 % des voix… Le FRN obtint un résultat similaire lors des élections sénatoriales simultanées, ne disposant ainsi d’aucun représentant élu.
Aujourd’hui, lui et son parti sont pratiquement tombés dans l’oubli. Entre-temps, le chaos semé par la CIA et entretenu par l’UCK, il y a 20 ans, en Haïti, n’a fait que s’intensifier. Et aujourd’hui, Washington dispose du prétexte idéal – et d’une justification juridique auto-rédigée – pour lancer une invasion totale. “
Source : https://ssofidelis.substack.com/p/lusaid-a-exporte-le-terrorisme-des?
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