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Fierce Mind

A World Apart – Chapitre V : Généalogie
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Oriane Delacroix était l’heureuse détentrice de 3 PhD : en Anthropologie, obtenu à l’université de Columbia, en Criminologie, acquis à l’université de Maryland, et en Psychologie, issu de Stanford.
Elle avait choisi délibérément 3 universités différentes, parce qu’elle détestait s’inscrire dans tout système de manière pérenne. Elle appréciait d’endosser des signes de reconnaissance académique, mais à titre de laisser-passer pour circuler librement au sein du système, sans jamais avoir à y appartenir ni à en dépendre.
Accessoirement, elle avait été aussi admise à suivre la formation de base BUD/S des SEAL, s’étendant sur une durée de 24 semaines, à l’issue de laquelle elle avait décidé, même si elle était invitée à poursuivre vers le 2d volet de formation spécialisée, le SQT, qu’elle ne pourrait jamais se conformer au conformisme militaire, quels que soient les éphémères exploits militaires dont elle pourrait se flatter.

Oriane Delacroix était l’heureuse détentrice de 3 PhD : en Anthropologie, obtenu à l’université de Columbia, en Criminologie, acquis à l’université de Maryland, et en Psychologie, issu de Stanford.

Elle avait choisi délibérément 3 universités différentes, parce qu’elle détestait s’inscrire dans tout système de manière pérenne. Elle appréciait d’endosser des signes de reconnaissance académique, mais à titre de laisser-passer pour circuler librement au sein du système, sans jamais y appartenir ni en dépendre.

Accessoirement, elle avait été aussi admise à suivre la formation de base BUD/S des SEAL, s’étendant sur une durée de 24 semaines, à l’issue de laquelle elle avait décidé, même si elle était invitée à poursuivre le 2d volet de formation spécialisée, le SQT, qu’elle ne pourrait jamais se conformer au conformisme militaire, quels que soient les éphémères exploits militaires dont elle pourrait se flatter.

Elle était pourtant une des toutes premières femmes à avoir déployé cette capacité inouïe, et avait d’autant plus goûté le dépit de sa hiérarchie lorsque celle-ci avait essuyé son refus de persister dans cette formation d’élite.

Son père avait été Colonel de l’Armée de l’Air et notamment exercé au sein de Lookout Mountain Air Force Station, siégeant dans le Laurel Canyon, au 8935, Wonderland Avenue, et de sinistre réputation, car c’était un fief des opérations secrètes de Mind Control – l’infâmant projet MK ULTRA, qui, de l’avis de première main d’Oriane, avait modifié à jamais l’écosystème humain mondial.

Wonderland semblait effectivement être une adresse appropriée pour créer des personnalités parallèles, répondant à volonté aux injonctions de marionnettistes tapis dans la pénombre, et exerçant souvent en tant qu’experts ou personnalités éminentes…

Quand la base avait fermé, afin de noyer les rumeurs persistantes dans le comté de Los Angeles, son personnel, son équipement et ses expérimentations plus que bizarres avaient été simplement transférés à la Norton Air Force Base, dans le comté, lui aussi Californien, de San Benardino.

Oriane avait peu de respect pour les militaires, et particulièrement pour son père. Elle entretenait une théorie au sujet de ce corps de métier, et de tous ceux qui nécessitaient d’ailleurs le port d’un uniforme (ce qui incluait donc le milieu de la Justice et de la Médecine) :

une forte proportion des personnes attirés par ce milieu était composée, soit de psychopathes + ou moins refoulés, qui y trouvaient un terrain de jeu prolifique (il vaut mieux être du bon côté de la barrière, sur le plan légal, quand on adore taper sur son prochain), soit de personnes avec une grave carence identitaire qui trouvaient, à travers le port de l’uniforme, l’exosquelette qui se substituait à leur manque, ou absence, de colonne vertébrale personnelle.

C’était le cas de son père, qui avait par contre épousé un modèle réduit de psychopathe à travers la figure de sa mère, redoutable perverse narcissique qui avait passé sa vie à profiter du talent (rentable) d’autrui, sans jamais en démontrer un elle-même, à part celui du parasitage et de la prédation maximale.

Son père était une personnalité fragile, fortement influençable, déjà abusé, enfant, par ses propres parents, qui vivait par emprunt, par mimétisme, incapable de se définir par rapport à lui-même et donc toujours anxieux de l’approbation, de la reconnaissance et de la validation d’autrui.

Il était par conséquent une proie de choix pour la manipulatrice hors pair qu’était son épouse, Claudia :

elle ne le reconnaissait jamais pour qui il était, mais exclusivement pour ce qu’il lui apportait, ce qui maintenait le père d’Oriane dans une tension psychique permanente, une frustration sous-jacente terrible, mais sur laquelle il était bien incapable de réfléchir et de prendre du recul, son naturel craintif étant aussi associé à une grande rigidité qu’il assimilait, de manière erronée, à de l’assertivité.

Son père était le Sachant type, doté d’une instruction et d’une mémoire lettrée phénoménales, mais incapable de construire sa propre pensée : il se contentait de régurgiter intelligemment, mais superficiellement, sans jamais la vivre de l’intérieur ni en conscientiser les tenants et aboutissants dans la vie réelle, la pensée d’auteurs philosophiques ou de guerre.

Il était donc une encyclopédie de citations à lui tout seul, se bornant à faire de l’habile copier-coller au sens littéraire du terme, sans appréhender ni embrasser le sens littéral de ce dont il se prétendait être le porte-parole, dans sa vie quotidienne.

Le + grand dénominateur commun des parents d’Oriane étaient ainsi leur incapacité à se remettre en cause ; rien ne devait jamais perturber, et encore moins rénover l’Ordre Etabli.

Sa mère le faisait par instinct, ce qu’elle pouvait donc lui pardonner, à défaut de l’accepter, mais son père par faiblesse, ce qui lui était impardonnable, d’autant plus qu’il se réclamait de la teneur de son ouvrage favori : “la Densification de l’Etre”…

Or, il n’y avait pas + poreux et peureux que son père, incapable de résister au chantage sentimental et à la pression familiale, et de se soustraire au dogme religieux ; il pouvait protester, tempêter, gémir, se plaindre, mais au final, il se soumettait toujours.

Au moins, sa mère était homogène : elle respirait la violence, l’intimidation, la séduction et la manipulation.

Oriane se contentait de la détester, tandis qu’elle méprisait son père, ce qui est infiniment pire.

Prétendre incarner la Loi du + Juste quand on ne fait que capituler face à la Loi du + Fort : elle ne pouvait rien imaginer de semblable à cette hypocrisie perfusée au déni ; il ne s’agissait plus simplement de posture, mais d’une imposture !

Guy, son père, croyait faire preuve de rationalité, là où il ne faisait que rationaliser ses peurs. Ses valeurs n’étaient que des paravents masquant sa crainte de l’isolement, du rejet et, au final, de la mort, cette rupture ultime, bien qu’il s’inventât une âme d’indéfectible guerrier.

Or, elle percevait mal comment il pourrait jamais protéger efficacement ses proches ou la Nation, alors qu’il était incapable de se défendre lui-même et de veiller sur ses propres intérêts.

Charité bien ordonnée commence par Soi-même : parole biblique d’une vérité et d’une simplicité saisissantes…

Oriane s’était donc structurée à l’opposé du psychisme toxique de ses parents, considérant que celui qui redoute la critique ne développe jamais d’esprit critique, ni sur lui ni sur autrui ;

cela expliquait largement l’orientation de ses études – ce qui ne se comprend pas ne pouvant se résoudre …

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