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le Mythe du Libéralisme – tout sauf Libéral, encore moins Libertaire, et surtout pas Equitable
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” Le + gros mythe du système consiste à faire croire que le Marché est Libre et que l’Equilibre des Echanges dépend du rapport entre l’Offre et la Demande.
En réalité, toutes les Economies sont Planifiées, y compris celles qui se font passer pour Libérales.
Seuls diffèrent le degré de planification, c’est-à-dire le niveau d’Implication de l’État dans l’économie
et le sens de cette planification, l’Intérêt Général ou le Profit de quelques uns.
Contrairement à ce qui est faussement répandu, le secteur Privé, autrement dit, les Entreprises mues par la Recherche du Profit, est incapable d’assurer un Optimum Collectif.
D’abord, la + grande partie de la Recherche est Théorique, celle qu’on appelle la Recherche Fondamentale.
Elle nécessite des Installations et des Equipements Onéreux, et surtout, énormément de Temps pour aboutir – lorsqu’elle finit par aboutir !
Autant vous dire que cela ne cadre pas avec le profil des Investisseurs mus par la Recherche… de Profits !
Financer la Recherche Fondamentale, aux Résultats Commerciaux Hasardeux et Chronophages, est la dernière chose qu’ils voudraient.
Ce sont les États qui financent cette Recherche.
En France, Il existe des centaines d’Etablissements Publics de Recherche, représentant + de 110 000 Chercheurs à temps plein, en 2020.
Ainsi, les Coûts de la Recherche se retrouvent Mutualisés, voire Financés en grande partie par l’Argent Public.
Par contre, les Bénéfices des Entreprises prétendument Innovantes sont, eux, Privatisés, contredisant la logique même du Capitalisme :
le Risque est Supporté par la Collectivité, mais les Profits vont dans les poches des Propriétaires des Entreprises. ”

Un Marché Libre

” À notre avis, le + gros mythe du système consiste à faire croire que le Marché est Libre et que l’Equilibre des Echanges dépend du rapport entre l’Offre et la Demande.

En réalité, toutes les Economies sont Planifiées, y compris celles qui se font passer pour Libérales. Seuls diffèrent le degré de planification, c’est-à-dire le niveau d’Implication de l’État dans l’économie et le sens de cette planification, l’Intérêt Général ou le Profit de quelques uns.

Un État a un but à atteindre, indépendamment des desiderata des autres agents économiques. Pour ce faire, il décide des grandes orientations, définit la stratégie à mettre en œuvre et les décline en objectifs à court, moyen et long terme. Il peut investir dans des secteurs d’activités, parce que le secteur privé est inapte ou peu intéressé. Il peut décider de Protéger d’autres secteurs, car d’intérêt général, voire de Sécurité Nationale.

Non, le marché n’est ni libre ni de Libre Concurrence. Car pour qu’une économie puisse répondre effectivement aux besoins des populations, il faut que quelqu’un la planifie et l’oriente.

Contrairement à ce qui est faussement répandu, le secteur Privé, autrement dit, les Entreprises mues par la Recherche du Profit, est incapable d’assurer un Optimum Collectif.

Dans la 2de partie de l’article sur les mythes du libéralisme, nous allons montrer non seulement comment toutes les économies, y compris celles qui se proclament libérales, sont bel et bien planifiées, mais que des problèmes structurels empêchent d’atteindre un marché dit libre et nécessitent l’Intervention de l’État (tant décrié par certains) soit pour Pallier l’insuffisance, soit pour carrément se Substituer aux Capitaux Privés.

La Recherche et l’Innovation

C’est le Ier mythe auquel nous allons nous attaquer : le secteur privé est le moteur de l’innovation, il finance une grande partie de la recherche et permet aux institutions impliquées (Centres de Recherche, Laboratoires, Universités) de bénéficier de Budgets conséquents pour explorer les domaines dont proviendront les technologies et solutions de demain… Eh bien, dans la vraie vie, les choses ne se passent pas ainsi !

D’abord, la + grande partie de la Recherche est Théorique, celle qu’on appelle la Recherche Fondamentale. Elle nécessite des Installations et des Equipements Onéreux, et surtout, énormément de Temps pour aboutir – lorsqu’elle finit par aboutir!

Autant vous dire que cela ne cadre pas avec le profil des investisseurs mus par la recherche de profits… Ces investisseurs veulent non seulement gagner un max d’argent, mais aussi vite que possible : Financer la recherche fondamentale aux Résultats Commerciaux Hasardeux et Chronophages est la dernière chose qu’ils voudraient.

Pourquoi la recherche fondamentale est importante ? Eh bien parce qu’elle permet d’accroître les connaissances théoriques dans un domaine, avec les avancées en Mathématique, en Physique et en Chimie que cela implique. Par exemple, ce n’est pas en cherchant à Photographier l’intérieur du corps humain que l’Imagerie Médicale est née, mais en étudiant le fractionnement de la lumière.

Vous l’avez deviné. Ce sont les États qui financent cette Recherche. En France, Il existe des centaines d’Etablissements Publics de Recherche, représentant + de 110 000 Chercheurs à temps plein (en 2020).

Les entreprises n’ayant que la finition pour obtenir des produits et services vendus à grands frais. De +, la plupart des Technologies sont issues de la Recherche Militaire et finissent par se retrouver dans le Civil (même si cela se fait dans le sens inverse également) cela et permet au business de profiter des fruits d’une recherche (énorme en termes de coût) pour laquelle il n’a pas payé…

C’est notamment le cas en Israël et aux USA. Ainsi, les Coûts de la Recherche se retrouvent Mutualisés, voire Financés en grande partie par l’Argent Public.

Par contre, les Bénéfices des Entreprises prétendument Innovantes sont, eux, Privatisés, contredisant la logique même du Capitalisme : le Risque est Supporté par la Collectivité, mais les Profits vont dans les poches des Propriétaires des Entreprises.

Les Subventions

Un 2ème élément qui nous permet d’affirmer que le Libéralisme nous Ment sur sa vraie nature est l’existence de Subventions Etatiques, Régionales et de Collectivités pour Financer les Entreprises.

Si l’entreprise est usuellement définie comme le fait de Parier, Risquer son Capital sur l’avenir, en espérant obtenir du Profit en retour, comment comprendre que nos Impôts aillent Financer des Activités Lucratives, créées pour le seul Bénéfice de leurs Promoteurs ?

Et comme les économies planifiées qui s’assument comme la Chine, les soient disant économies libérales comme les USA ou la France accordent d’énormes subventions à leurs entreprises.

Ce qui rend encore les Subventions contraires à l’idée de Libre Marché, c’est qu’elles servent à financer des entreprises en Biaisant la Concurrence, ou à développer des secteurs d’activité qui, autrement, seraient Délaissés, car pas économiquement Viables, ce qui est sensé être la Règle d’Or du Capitalisme.

Donc d’un côté, les Subventions Faussent la Libre Concurrence, car toutes les entreprises ne peuvent en Bénéficier. De l’autre, elles Financent des activités non Viables Economiquement jusqu’à ce qu’elles soient Matures et Attrayantes pour les Investisseurs.

Cela a été le cas pour les énergies renouvelables et les voitures électriques qui ont été portées par des subventions énormes depuis des décennies pour que des investisseurs s’y intéressent, sans parler des Incitations Fiscales.

Cela a été le cas également pour les Programmes Spatiaux Privés Financés par l’Argent Public.

Les Cartels, les Monopoles et les Oligopoles

Que penser lorsque vous retrouvez dans ce qui est sensé être une économie libérale, des cartels, des monopoles ou des oligopoles ? En vérité, l’Economie des pays Occidentaux est Contrôlée par un Conglomérat de grandes entreprises (qui n’ont de grandes que les Dividendes payés aux Actionnaires), Championnes de l’Evasion Fiscale et des Plans de Licenciement Massifs, abusivement appelées plan de restructuration.

Que ce soit les médias, les transports, l’agroalimentaire, la grande distribution, la finance ou même le sport (sic), quelques Entreprises Transnationales se partagent le gros du gâteau, laissant les miettes à une flopée de PME qui arrivent à peine à Survivre, lorsqu’elles ne sont pas tout simplement avalées par les premières.

Cela est possible grâce au Copinage entre le Personnel Politique et les Puissances d’Argent qui Biaisent les Règles du jJu (Exonérations Fiscales, Subventions, Conflits d’intérêt, Délits d’initiés) à leur avantage.

Les Crises du Capitalisme

Tous ces Dysfonctionnements sont de nature à provoquer des Déséquilibres qui, à un moment donné, sont Intenables et n’offrent d’autres choix qu’une Catastrophe.

L’Economie est devenue est un Casino à ciel ouvert, un Système de Ponzi qui doit régulièrement s’Effondrer, lorsque son Arnaque est percée à jour, et se Réinventer avec une autre arnaque:

les Bulles Spéculatives, Déconnectées de l’Economie Réelle, doivent ainsi Exploser, pour regonfler à partir d’une autre Escroquerie…

Oui, la Bourse, les Marchés Financiers, les Fonds d’Investissement ne sont qu’un langage sexy pour toute cette vaste escroquerie.

Lorsque survient une Crise, l’Etat est appelé à la rescousse par ceux là même qui passent leur temps à le Décrier, afin de les Sauver en les Renflouant. Là on ne laisse + faire la “Loi du Marché”, on demande des Plans de Sauvetage à coup de Milliards d’Argent Public.

Depuis la dernière Crise majeure du capitalisme (crise de 2008 dite des Subprimes), les choses, loin de changer, ont empiré… La Bulle Spéculative est + grosse que jamais!

D’ailleurs, si on était vraiment dans un marché libre, basé sur la loi de l’offre et de la demande, elle aurait explosé depuis longtemps.

Mais le système est alimenté par la Création Monétaire qui, ne correspondant à rien dans l’Economie Réelle, se retrouve à grossir davantage la Bulle Financière. Tel un serpent qui se mord la queue, les quantitave easing continuent, faute d’alternative.

Des entreprises qui auraient dû faire Faillite si on était vraiment dans une économie de marché, sont maintenues en vie Artificiellement, tels des Zombies : en 2017, la BNP Paribas estimait déjà la part des entreprises Zombies cotées à 15% de l’ensemble.

Le Covid est naturellement venu aggraver la situation. Des Prêts à Taux Zéro (aberration économique), nous sommes passés aux Prêts à Taux Négatif, le système ne sachant + sur quel pied danser pour éviter que cette Bombe ne lui explose en pleine figure. 

Le + malheureux, dans cette situation, c’est que ces entreprises arrivent à Capter une grande partie de l’argent destiné à la Relance Economique, au détriment du vrai business, c’est-à-dire les restaurants, les hôtels, les commerces et autres petits producteurs qui disparaissent dans un silence total, avec toute la Souffrance humaine qui va avec.

C’est Révoltant ! Il nous est impossible de nous Taire, face à une telle Injustice !

La place importante des États dans l’Economie

L’État, qui était déjà Actionnaire important, voire Majoritaire, dans plusieurs entreprises, voit sa part dans l’Economie s’Accroître au fur et à mesure qu’il doit intervenir pour Sauver certaines Entreprises «Too Big to Fail».

De +, ce dernier conserve ses positions dans des secteurs traditionnellement jugés d’intérêt général et qui n’attirent pas particulièrement les investisseurs, + intéressés par faire du profit immédiat que du développement.

Sa place dans l’économie est élevée, montrant que sans lui, l’économie nationale ne pourrait tout simplement être viable. En France, par exemple, les dépenses des Administrations Publiques (APU) s’élevaient à 55,6% du PIB en 2019, soit + de la moitié.

Enfin, en termes de planification, c’est l’État qui décide où va l’économie, même dans les économies pseudo libérales. C’est l’État qui décide des investissements à faire, par exemple, dans l’agriculture, afin d’atteindre l’Autosuffisance Alimentaire ou pour devenir un Exportateur net d’Aliments.

C’est le même État qui décide que tel secteur est stratégique et que des ressources financières doivent y être consacrées.

La France, par exemple, a un plan, le Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), piloté par le Secrétariat Général pour l’Investissement (SGPI), pour financer des investissements Innovants et prometteurs sur le territoire, afin de permettre au pays d’Augmenter son Potentiel de Croissance et d’Emploi.

Au vu des éléments présentés + haut, les différents États, indépendamment de comment ils se qualifient, planifient leur développement. N’étant pas le fruit du hasard, il ne peut être laissé entre les seules mains des capitaux privés dont la principale préoccupation est de rentabiliser leur investissement.

La théorie qui voudrait qu’une main invisible pilote l’ensemble en faisant converger les intérêts individuels, afin d’atteindre l’optimum collectif, est un mythe. “

Source : https://reseauinternational.net/quelques-mythes-du-liberalisme-partie-2/

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