Elsa de Romeu blog vérité libre géopolitique
Mali armée française

Mali : Barkhane, dégage !
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Une critique percutante de la politique néocoloniale Française, mais si nous partions, il y a fort à parier que nous serions aussitôt remplacés par une autre puissance étrangère !
” La jeunesse africaine n’a jamais été dupe quant à la nature de l’ingérence militaire française, elle ose désormais le proclamer en manifestant.
Le délitement de l’Etat, amaigri par le service de la Dette, la Tutelle Monétaire Française & la prédation des hommes politiques au pouvoir soucieux de détourner l’argent public & les Aides Internationales à leur profit,
est tel qu’il n’assure aucun service, même le minimal, la sécurité des personnes & des biens.
La rébellion dans le Nord du Mali est endémique depuis des décennies pour des raisons d’accès aux Ressources, des aires de pâturage restreintes par la Crise Climatique : les nomades sont délaissés & ne bénéficient pas de moyens éducatifs ni de santé.
Le MNLA est parrainé diplomatiquement par l’Etat Français.
Par ailleurs, différents groupes armés pratiquent dans la région tout type de Trafic, Humain, d’Armes & de Drogue ainsi que la Prise d’Otages depuis les années 80.
Certains se revendiquent de l’Islamisme.
Beaucoup de jeunes sans travail, loin de toute conviction idéologique, s’engagent auprès de Milices qui leur assurent un Revenu & la Sécurité des gens de leurs Tribus. ”
islamisation trafic drogue golfe de Guinée

Infiltration Criminelle dans le Golfe de Guinée
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” Le bras de fer sahélien contre la pénétration islamiste est en train de se déplacer vers le sud pour atteindre le golfe de Guinée.
Après le Burkina-Faso, le Niger & le Nigéria, c’est désormais la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo & le Bénin qui sont sous menace islamiste.
Plusieurs phénomènes sont en jeu : la présence musulmane au nord, dont une partie de la population est en train de basculer dans l’islamisme, les rivalités ethniques & la connexion au réseau de trafics de drogue.
Les syndicats du crime nigérian jouent un rôle majeur dans ces trafics.
Alors que jusqu’aux années 2015 la drogue était fabriquée ailleurs (notamment Inde & Colombie) & importée en Afrique, de + en + d’usines à drogue sont directement installées au cœur du continent africain, dans les régions qui échappent au contrôle des États.
A cela s’ajoute une dimension criminelle d’hybridation avec les trafics d’esclaves, d’armes & de drogues, comme le firent les FARC en Colombie.
La coopération a ses limites. La drogue fait vivre une grande partie de la population qui, a des degrés divers, en touche les dividendes.
Bakchich & pot-de-vin pleuvent, comme la corruption qui touche la police, les juges & les pouvoirs publics.
L’instabilité sécuritaire est également un moyen de toucher des aides internationales & de justifier la présence de l’armée dans certaines régions ou quartiers & de contrôler et surveiller les populations.
Les chefs d’États ont donc des intérêts objectifs à maintenir une certaine dose de potentialité islamique afin d’en faire une base légitimant leur pouvoir & justifiant leur action.
D’où la difficulté de lutter contre cette hybridation. ”