la Russie face à l’OTAN et son sbire, l’Union Européenne, depuis la fin de la Guerre Froide, et le pourquoi du comment du Noeud Gordien Ukrainien0 (0)
” Pourquoi cet acharnement rituel et quasi-irrationnel contre la Russie, suspectée de vouloir (à nouveau) envahir l’Ukraine ?
Au regard de l’asymétrie des rapports de force en faveur du bloc Otanien, pour quel motif la Russie provoquerait-elle son suicide stratégique ?
L’existence d’une «menace Russe» semble avoir une fonction géopolitique vitale pour la puissance Américaine qui, de manière récurrente tend à l’instrumentaliser :
dans le cadre d’une lutte idéologique au parfum de Guerre Froide,
la montée de cette menace permet d’abord à Washington de renforcer son leadership dans la gouvernance mondiale (dont Européenne, mise sous tutelle),
ensuite de justifier la taille abyssale de son budget militaire (778 Milliards de dollars en 2022)
enfin, d’expulser Moscou du marché Gazier Européen, pour développer ses exportations de GNL (via les sanctions contre le Gazoduc Germano-Russe Nord Stream II).
Pour rappel, en 2020, les Etats-Unis restaient le leader incontesté en matière de production et de vente d’armes, en contrôlant 54 % du marché mondial.
Dans son livre “Le Grand Echiquier”, Brzezinski affirme que «l’Eurasie reste l’échiquier sur lequel se déroule la primauté mondiale».
Parce qu’elle se situe «au centre du monde, quiconque contrôle ce continent, contrôle la planète».
Il s’agit d’empêcher tout rapprochement Russo-Européen pour bloquer l’émergence d’une puissance Eurasienne capable de contester la suprématie mondiale des USA.
Dans ce but, Brzezinski prône de renforcer l’ancrage Atlantiste de l’Europe au moyen d’une double expansion UE /OTAN excluant la Russie.
Soucieuse de préserver son glacis sécuritaire hérité de l’URSS,
Moscou a donc agi selon une stratégie fondamentalement défensive, loin de refléter une quelconque volonté d’invasion. ”
Au regard de l’asymétrie des rapports de force en faveur du bloc Otanien, pour quel motif la Russie provoquerait-elle son suicide stratégique ?
L’existence d’une «menace Russe» semble avoir une fonction géopolitique vitale pour la puissance Américaine qui, de manière récurrente tend à l’instrumentaliser :
dans le cadre d’une lutte idéologique au parfum de Guerre Froide,
la montée de cette menace permet d’abord à Washington de renforcer son leadership dans la gouvernance mondiale (dont Européenne, mise sous tutelle),
ensuite de justifier la taille abyssale de son budget militaire (778 Milliards de dollars en 2022)
enfin, d’expulser Moscou du marché Gazier Européen, pour développer ses exportations de GNL (via les sanctions contre le Gazoduc Germano-Russe Nord Stream II).
Pour rappel, en 2020, les Etats-Unis restaient le leader incontesté en matière de production et de vente d’armes, en contrôlant 54 % du marché mondial.
Dans son livre “Le Grand Echiquier”, Brzezinski affirme que «l’Eurasie reste l’échiquier sur lequel se déroule la primauté mondiale».
Parce qu’elle se situe «au centre du monde, quiconque contrôle ce continent, contrôle la planète».
Il s’agit d’empêcher tout rapprochement Russo-Européen pour bloquer l’émergence d’une puissance Eurasienne capable de contester la suprématie mondiale des USA.
Dans ce but, Brzezinski prône de renforcer l’ancrage Atlantiste de l’Europe au moyen d’une double expansion UE /OTAN excluant la Russie.
Soucieuse de préserver son glacis sécuritaire hérité de l’URSS,
Moscou a donc agi selon une stratégie fondamentalement défensive, loin de refléter une quelconque volonté d’invasion. ”