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the Golden Owl

A World Apart – Chapitre VIII – Rébus
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Shêng Ming Zhi huâ /Fleur de Vie était la PDG de Red Howl, une société de Sécurité des Systèmes Informatiques qu’elle avait fondée avec 3 amis,
à sa sortie de CentraleSupélec, où elle avait accompli un Master Spécialisé en Cybersécurité, complété par un cursus d’Intelligence Artificielle et Big Data auprès de l’ESGI (Ecole Supérieure de Génie Informatique), à Paris
Elle était très fière de son quatuor, car ses amis ne l’avaient jamais déçue,
que ce soit sur le plan technique, stratégique, commercial ou humain.
En l’espace de I0 ans, ils étaient tous devenus millionnaires, et la société continuait à prospérer, ayant dans sa clientèle des multinationales aussi voraces que paranoïaques, des banques centrales,
des fonds de pension impitoyables, quelques institutions internationales principalement localisées en Suisse,
des sociétés de défense et d’armement ;
elle avait même fait quelques excursions de soutien auprès de services secrets européens.

Shêng Ming Zhi huâ /Fleur de Vie était la PDG de Red Howl, une société de sécurité des systèmes informatiques qu’elle avait fondée avec 3 amis, à sa sortie de CentraleSupélec, où elle avait accompli un Master spécialisé en Cybersécurité, complété par un cursus d’Intelligence Artificielle et Big Data auprès de l’ESGI (Ecole Supérieure de Génie Informatique), à Paris.

Elle était très fière de ce quatuor professionnel, car ses amis ne l’avaient jamais déçue, que ce soit sur le plan technique, stratégique, commercial ou humain. En l’espace de I0 ans, chacun était devenu millionnaire, et la société continuait à prospérer, ayant dans sa clientèle des multinationales aussi voraces que paranoïaques, des banques centrales, des fonds de pension impitoyables, quelques institutions internationales principalement localisées en Suisse, des compagnies de défense et d’armement ; elle avait même accompli quelques missions de soutien auprès de services secrets européens…

Mais ses associés ignoraient que son père l’avait, jusqu’à sa disparition prématurée, secrètement formée à son redoutable savoir-faire en matière de piratage informatique, dès le + jeune âge. Au moment de sa disparition inexpliquée, elle s’apprêtait même à le dépasser en talent et dextérité !

Elle se plaisait à considérer que son goût pour le Taoïsme et le Shintoïsme, ainsi que sa pratique assidue du Kyûdô, art du tir à l’arc japonais, et du Kenjutsu, la Voie du Sabre japonaise, n’étaient pas étrangers à ses prouesses hors pair dans le domaine du Hacking.

Il fallait en effet une discipline et une concentration sans faille pour parvenir à ses fins, tout en organisant et garantissant son intraçabilité, au-delà de l’équipement informatique et électronique nécessaire. Son surnom dans le milieu était Blue Phantom.

Son mari, Matthieu, ne se doutait pas davantage de ses pratiques illégales, tout persuadé qu’il était de ses heures sup liées à sa fonction prestigieuse…

Les langages de programmation Python, C, Perl et Lisp, l’écriture HTML, ainsi que le système d’exploitation Unix/Linux et le réseau de groupes de discussion Usenet n’avaient pas de secret pour elle, mais c’était son sens aigu de la fraternité ainsi que son humilité non feinte qui avaient construit sa notoriété.

Elle n’avait jamais laissé choir personne, et avait par conséquent de nombreux Battle Buddies aux 4 coins de la planète dont elle se sentait psychiquement infiniment + proche que de son époux qui se contentait amplement de fonctionner dans la réalité commune, en ignorant tout du monde virtuel et souterrain qu’elle fréquentait et qui était pourtant le soubassement de l’interface usuelle qu’elle et ses compères surnommaient “Matrix”.

Mais ce qui la préoccupait le +, en ce moment, était l’émergence d’une étrange maladie, surnommée “Ghost Widow”. Ses symptômes étaient une opacification de la cornée, causant peu à peu à la cécité, puis un engourdissement musculaire et nerveux résultant de la dégénérescence auto-immune du système nerveux central, et enfin, des troubles neurologiques menant à la démence vasculaire.

La glande pinéale, aussi appelée épiphyse, se calcifiait et nécrosait, ce qui occasionnait quantité de dommages périphériques : respiratoires, cardiaques, psychiques (dépression), insomnie.

Il n’existait aucun remède connu, et Fleur de Vie soupçonnait, avec bien d’autres personnes éclairées, qu’il s’agissait d’un syndrome lié au smog électromagnétique qui caractérisait leur monde hyperconnecté, de plus en plus piloté par l’Intelligence Artificielle, saturé d’ondes toxiques et irradiantes, perturbant la communication intercellulaire, cruciale pour tout organisme vivant.

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  1. Xi Tchan : une voie vers l’auto-libération
    Passé, présent, futur ne forment qu’un dit le Tao, c’est l’esprit qui y voyage.

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