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Israël, les Pieds Noirs et la Guerre d’Algérie : Histoire Secrète de l’option de la Partition
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” La Communauté Juive d’Algérie, à l’époque la + nombreuse dans le monde Arabo-Musulman (130 000 personnes environ), est très Ancienne, et présente sur le Territoire Algérien, bien avant la Conquête Française…
Lorsque la Guerre d’Algérie commence en 1954, les Juifs d’Algérie sont donc Français depuis 4 Générations.
Même si la plupart d’entre eux vote à gauche, la Majorité choisit clairement l’Algérie Française.
Après les Revirements du Général de Gaulle dans sa Politique Algérienne,
beaucoup approuvent les actions de l’Organisation Armée Secrète (OAS), organisation Politico-Militaire créée par des Militaires et des Européens d’Algérie, au début de l’année 1961,
qui s’oppose par le Terrorisme et la Force à la «Politique d’Abandon» de l’Algérie par le Pouvoir Gaulliste.
Face aux Attentats du FLN et de l’OAS, face à cette Guerre Franco-Française dans la guerre,
certains responsables Politiques, souhaitant éviter des Drames aux Européens d’Algérie désormais appelés «Pieds noirs» et aux Musulmans Francophiles,
une fois l’Indépendance Algérienne acquise,
cherchent une autre voie, une solution autre que celle de l’Algérie Française ou de l’Algérie Algérienne.
C’est l’option de la Partition.
Finalement, le Général de Gaulle rejette ce Plan et reste bel et bien décidé à se débarrasser du «Fardeau» Algérien. ”

” (…) L’ancien Agent du Mossad, Avraham Barzilai, en poste en 1956 en Algérie, révèle dans le détail une Opération des Services Israéliens consistant à Entraîner et Armer des groupes composés de jeunes Juifs de Constantine, pour faire la guerre au FLN (…).

Rappelons au passage que la Communauté Juive d’Algérie, à l’époque la + nombreuse dans le monde Arabo-Musulman (130 000 personnes environ), est très Ancienne, et présente sur le Territoire Algérien, bien avant la Conquête Française…

Devenus Citoyens Français à part entière depuis le décret Crémieux de 1870, les Juifs d’Algérie s’identifient de façon croissante à la Métropole.

Et ce, malgré leur retour humiliant et forcé à la condition d’indigène, durant la période de la Seconde Guerre mondiale et du régime de Vichy.

Lorsque la Guerre d’Algérie commence en 1954, les Juifs d’Algérie sont donc Français depuis 4 Générations.

Même si la plupart d’entre eux vote à gauche, la Majorité choisit clairement l’Algérie Française.

D’ailleurs, ils en paient le prix le + fort, puisque de nombreuses Personnalités de la Communauté, du notable jusqu’au petit coiffeur, sont Assassinées par le FLN :

la + emblématique d’entre elles, Cheikh Raymond, né Raymond Leyris (beau-père d’Enrico Macias) est assassiné par le FLN d’une Balle tirée dans la Nuque, au cœur même du Quartier Juif Constantinois.

Musicien spécialiste de musique Arabo-Andalouse, Joueur virtuose d’Oud, il Fédérait pourtant les Communautés, car il était un personnage Aimé et Respecté tant par les Juifs que par les Musulmans qui l’appelaient « Cheikh Raymond » en signe de respect.

Après les Revirements du Général de Gaulle dans sa Politique Algérienne, beaucoup approuvent les actions de l’Organisation Armée Secrète (OAS), organisation Politico-Militaire créée par des Militaires et des Européens d’Algérie, au début de l’année 1961, qui s’oppose par le Terrorisme et la Force à la «Politique d’Abandon» de l’Algérie par le Pouvoir Gaulliste.

Ainsi, «dans la rancœur et la colère contre la France, les Juifs vont peu à peu grossir les rangs de l’OAS» (…)

Face aux Attentats du FLN et de l’OAS, face à cette Guerre Franco-Française dans la guerre, certains responsables Politiques, conscients de l’Irrévocabilité du Choix du Général de Gaulle et souhaitant éviter des Drames aux Européens d’Algérie désormais appelés «Pieds noirs» et aux Musulmans Francophiles, une fois l’Indépendance Algérienne acquise, cherchent une autre voie, une solution autre que celle de l’Algérie Française ou de l’Algérie Algérienne.

C’est l’option de la Partition, ou encore de «l’israélisation», de la création d’un «Israël Pied-noir» ou encore, comme le disait de Gaulle lui-même, d’un «Israël Français».

Cette nouvelle voie va être étudiée très sérieusement et théorisée notamment par Alain Peyrefitte, alors jeune Secrétaire d’État à l’Information et surtout un des Confidents du Général de Gaulle.

C’est à la demande de ce dernier qu’il se penche sur le sujet et écrit, en 1961, un rapport qui devient un essai intitulé «Faut-il partager l’Algérie ?»

Ce plan peut se résumer ainsi : seraient regroupés, entre Alger et Oran, tous les Français de souche, avec tous les Musulmans qui se sont engagés du côté Français.

Puis seraient transférés dans le reste de l’Algérie tous les Musulmans qui préfèrent vivre dans une Algérie dirigée par le FLN.

La France garderait un libre accès au Sahara qui deviendrait un Territoire Autonome par rapport aux 2 premiers.

Enfin, Alger pourrait être Partagée, comme Berlin ou Jérusalem : la Casbah d’un côté, Bab-el-Oued de l’autre, une ligne de Démarcation au milieu.

Pour Israël, cette éventuelle solution peut paraître tout aussi séduisante.

En effet, surpris lui aussi, puis déçu et tout aussi inquiet du Revirement du Général de Gaulle dans l’affaire Algérienne, l’État Hébreu peut voir dans une Partition la perspective d’une certaine continuité de la Stratégie Française au Maghreb.

Cette sorte de Rhodésie à la Française présenterait l’avantage de maintenir une Présence Européenne en plein cœur d’un Maghreb hostile, obligeant la France à abandonner ses projets de nouvelle Politique Arabe.

De fait, seraient perpétuées la traditionnelle Alliance Militaire et la fructueuse Coopération avec l’État Hébreu… tout en lui apportant des fournitures en Pétrole et en Gaz non négligeables !

David Ben Gourion vient d’ailleurs, en personne, lors d’une de ses visites à Paris, conseiller et essayer d’Influencer le général de Gaulle pour suivre l’option de la Partition.

C’est de Gaulle qui l’avoue personnellement à Alain Peyrefitte quand ce dernier vient lui faire l’exposé de son Plan : « En somme, vous voulez faire un Israël Français. C’est ce à quoi voulait me pousser Ben Gourion, quand il est venu me voir.

Mais il m’avait bien averti : « ça ne marchera que si vous envoyez en Masse d’autres Colons Français, s’ils s’Installent Définitivement, et s’ils s’Engagent comme Soldats pour Combattre ! »

Finalement, le Général de Gaulle rejette ce Plan et reste bel et bien décidé à se débarrasser du «Fardeau» Algérien.

Quant à l’OAS, avec l’Energie et la Violence du Désespoir, elle fait tout pour s’y Opposer… (…) “

Source : https://reseauinternational.net/un-aspect-international-meconnu-de-la-guerre-dalgerie-le-regard-et-limplication-disrael-dans-le-conflit-2/

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