le Délire Totalitaire Covidien : une Psychose Paranoïaque Collective nous menant à notre Autodestruction Psychique et à notre Perte Physique0 (0)
Aimez-vous vraiment la Vérité, ou êtes-vous simplement Curieux ?
L’aimez-vous suffisamment pour Reconstruire votre Compréhension afin de vous Adapter à une Réalité qui ne correspond nullement à vos Croyances actuelles et qui ne vous Satisfera pas à 120% ?
Aimez-vous suffisamment la Vérité pour continuer à la Chercher même quand elle est Douloureuse,
quand elle Révèle des aspects de Vous-même (ou de la Société, ou de l’Univers) qui sont Choquants, Complexes et Dérangeants, voire Humiliants, ou bien Glorieux, ou encore Stupéfiants
– et même, quand la Vérité est bien au-delà des Limites de votre Entendement, de votre propre Esprit ?
A quel point aimons-nous la Vérité ? C’est une bonne Question à se poser, je Pense ».
– Scott Mandelker –
” Des individus Respectant des Tabous Moraux Fondamentaux en temps normal (notamment, ne pas Transgresser ni Tuer),
se Désinhibent en temps Totalitaire ou plutôt, Régressent Psychiquement,
l’Idéologie de Masse permettant de justifier la levée des Interdits du Meurtre et de l’Inceste (et de leurs dérivés) qui fondent une Civilisation.
Le Délire Collectif Paranoïaque est celui qui structure le régime Totalitaire.
Le Harcèlement met en place des Chocs traumatiques Réitérés sur la population et vise non seulement la Destruction des Individus, mais leur Autodestruction.
Il est donc logique que se déploient dans les populations des mécanismes de Défense (Idéalisation, Déni, Refoulement, Clivage, Banalisation, Oubli, Méfiance, Projection, Hyper-Contrôle, Automatisation, Anesthésie Affective, Désinvestissement, Isolement, etc.), qui Altèrent leur Santé Mentale,
mais aussi des idées Dépressives, Suicidaires, des Passages à l’acte et des Troubles Schizophrènes. ”
Par Ariane Bilheran, Normalienne (Ulm), Psychologue Clinicienne, Docteur en Psychopathologie, Chargée de Cours à l’Université, Auteur, Conférencière, Consultante.
Auteur de + de 25 ouvrages, ses domaines d’expertise sont le Harcèlement, la Paranoïa, les déviances du Pouvoir et la Reprise de son pouvoir personnel.
Conférence donnée lors du Symposium International de Santé Mentale organisé au Portugal par la Aliança Saúde Portugal avec, pour thématique, la Pandémie de Peur Propagée à l’heure actuelle dans l’Humanité.
Préambule
(…) je souhaiterais inscrire ma participation sous l’égide de 2 Citations – la Ière d’Arthur Koestler, dans son roman Le Zéro et l’Infini :
« Nous avons poussé si loin la Logique dans la Libération des êtres Humains des entraves de l’exploitation industrielle que nous avons envoyé environ I0 Millions de personnes aux Travaux Forcés dans les régions arctiques et dans les forêts orientales, dans des conditions analogues à celles des Galériens de l’Antiquité. Nous avons poussé si loin la Logique que, pour Régler une Divergence d’Opinion, nous ne connaissons qu’un seul argument : la Mort. »
Et la 2de, d’Hannah Arendt, dans La nature du Totalitarisme (Understanding and Politics,on the nature of totalitarianism, religion and politics) :
« Bien des gens affirment qu’on ne saurait Combattre le Totalitarisme sans le comprendre. Ce n’est heureusement pas vrai car, autrement, notre situation serait sans Espoir. »
Introduction
(…) Depuis l’année 2020, nos Libertés, Conquises de haute Lutte au cours des siècles, au prix du Sang de nos Ancêtres, se sont évaporées en fumée, jusqu’à la survenue de ce « passeport sanitaire », jugé Impensable par la majorité des gens, il y a quelques mois encore.
En m’appuyant sur ma longue expérience professionnelle d’observations des groupes, des institutions et des entreprises, lorsqu’ils se transforment en Ilots Totalitaires, j’ai diagnostiqué rapidement l’existence d’un Délire Collectif dont je décrirai la nature aujourd’hui.
En avril 2020, bien que certains signes eussent pu paraître insignifiants aux yeux du + grand nombre, ils étaient suffisants pour caractériser l’entrée dans une Psychose Paranoïaque Collective, en particulier le Déni de réalité, le Mensonge, le Clivage, la Projection[4], l’Interprétation, la Persécution (ici, d’un virus, ennemi invisible, qui autorise la persécution des individus en tant qu’organismes porteurs d’une multiplicité de virus),
la Manipulation des masses (Terreur, Culpabilisation et Chantage), l’Idéologie Sanitaire et la Propagande qui la soutient, mais aussi la survenue d’une nouvelle langue pour raconter une «nouvelle normalité» ou une «nouvelle réalité» faisant table rase de l’ancienne…
Les individus s’organisent selon des structures psychiques (certains préfèreront le terme organisation, moins rigide), qui traduisent leur rapport à la réalité, à l’expérience, à l’autre, à la Loi, aux pulsions, aux émotions, à la rationalité et à la langue.
Ces Structures sont Evolutives à la faveur des événements, en particulier des Charges Traumatiques, et c’est ce qui explique qu’en temps normal des individus Respectant des Tabous Moraux Fondamentaux (notamment, ne pas Transgresser ni Tuer), se Désinhibent en temps Totalitaire (ou plutôt, Régressent Psychiquement),
l’Idéologie de Masse permettant de justifier la levée des Interdits anthropologiques du Meurtre et de l’Inceste (et de leurs dérivés) qui fondent une Civilisation.
Ce que l’on sait moins, c’est que ces structures psychiques concernent aussi les Collectifs ! En psychopathologie, il existe des personnalités psychiques au niveau des Groupes, des Institutions, des Entreprises… Les Groupes «Régressent , lorsqu’ils basculent dans un mode Pervers ou, pire, Paranoïaque.
Les pathologies Narcissiques Graves ont en effet ce talent de créer une unité pathologique dans les groupes, avec des interactions inconscientes. C’est dire à quel point l’individu est pris dans un système, où le tout est d’une autre nature que la somme de ses parties. Ce Système Contraint le Psychisme Individuel qui, en retour, Nourrira le Délire Collectif.
Voilà expliqué, en peu de mots, le phénomène Sectaire et Fanatique. Et la mauvaise nouvelle, c’est qu’il semble désormais concerner l’ensemble de l’Humanité !
Le Délire Collectif Paranoïaque est celui qui structure le régime Totalitaire. C’est l’explication psychopathologique du totalitarisme qui, selon ses critères politiques, ne saurait se réduire à une dictature, un despotisme, ou encore, une tyrannie :
ambition de la domination totale, monopole des médias de masse et du corps policier, direction centrale de l’économie,
persécution des opposants et de toute critique, système de surveillance d’individus, encouragement aux délations, logique concentrationnaire orchestrée sur la terreur, politique de la table rase, idéologie mouvante construite sur le clivage entre bons citoyens et mauvais citoyens, sur l’ennemi (visible ou invisible) et la pureté.
Le totalitarisme correspond donc à un délire psychotique, celui de la paranoïa, et ce délire est contagieux. Il s’agit d’une psychose, qui s’articule sur :
· le Déni de Réalité (la réalité et l’expérience n’existent pas, ne servent pas de boucles de rétroaction pour qualifier la pensée délirante dogmatique)
· un Délire interprétatif (un ennemi extérieur ou intérieur, visible ou invisible, nous veut du mal) avec des idéologies dédiés (mégalomanie, pseudo-idéaux humanitaires, hypocondrie, persécution…)
· la Projection, la Méfiance, le Clivage, l’Hyper-contrôle
Cette folie présente l’apparence de la raison, du discours argumenté, tout en s’organisant sur un délire de persécution justifiant la persécution d’autrui.
Elle ne nie pas la Loi, mais elle la désosse et l’interprète à son avantage et, si elle en a le pouvoir, elle l’instrumentalise pour persécuter les individus, et non + les protéger. (…)
Peu importe le contenu du délire, à savoir son décor théâtralisé, car la paranoïa, « folie raisonnante » comme l’ont nommé les psychiatres français du début du XXème siècle Sérieux et Capgras, obéit toujours à une même structuration des processus psychiques.
Nourrie par la haine et la manipulation érotisée des institutions, elle peut être dangereusement collective et psychiquement contagieuse, en revendiquant son action « pour notre bien ».
Il convient d’accuser un ennemi désigné comme persécuteur, et si possible, de le personnifier. Un virus « pris en tenailles » (je renvoie à l’expression utilisée par le Président de la France, Emmanuel Macron, dans son discours du 31 mars 2021) est l’ennemi parfait, car il est invisible, et en perpétuelle transformation (« variants »).
L’interprétation (déduction à partir d’une opinion subjective) est au centre du dispositif : ce virus est si dangereux qu’il en va de la survie de l’espèce humaine (postulat implicite, qui permet de justifier la destruction de l’économie, des libertés et de nos droits fondamentaux).
L’interprétation est à la fois exogène (le virus tueur est à l’extérieur de nous) et endogène (à l’intérieur de nous).
Osons une question blasphématoire : un virus aurait-il l’intention de nous tuer ? Les Virus sont inscrits dans notre ADN ; nous en touchons des centaines de Millions chaque jour.
Curtis Suttle, virologue à l’Université de la Colombie-Britannique au Canada, indique dans une étude de 2018, que + de 800 Millions de Virus se déposent sur chaque mètre carré de terre chaque jour.
Dans une cuillère à soupe d’eau de mer, il y a + de virus que d’habitants en Europe ! « Nous avalons + d’un Milliard de Virus chaque fois que nous allons nager […]. Nous sommes inondés de virus. »
Un article de 2011 publié dans NatureMicrobiology estime qu’il y a + d’un quintillion (1 suivi de 30 zéros) de virus sur terre ! Environ 8% du Génome Humain est d’origine Virale, et les Virus ont été présents bien avant l’Espèce Humaine sur Terre, ils ont contribué à donner naissance à la vie cellulaire[5]..
Partir en guerre[6] contre un virus, est-on sérieux ? C’est pourtant ce que propose l’Hypocondrie délirante de la Paranoïa Collective, dans laquelle le corps devient étranger à soi-même et persécuteur.
Il faut donc persécuter le corps, dans un Syndrome de Münchhausen de masse, qui consiste à surmédicaliser de façon inadaptée (interdiction de remèdes couplée à des vaccins expérimentaux dont les études qui visent à prouver la qualité, la sécurité et l’efficacité ne sont pas achevées[7])
une maladie virale commune (qui mériterait des soins appropriés et précoces), déniant la tempérance, les avertissements et l’expérience des experts, et créant davantage de problèmes et de souffrances qu’elle n’en résout. La paranoïa est une pathologie contagieuse, qui érode les Liens Traditionnels[8] pour soumettre les psychismes à de nouveaux liens, ceux de l’Idéologie[9].
Avec le régime Totalitaire, tout doit être Subordonné à l’Idéologie : la fin justifie les moyens. En clair, le totalitarisme invite à Cliver les Citoyens : les bons, obéissants, et les mauvais, désobéissants.
Les méchants sont ceux qui résistent au harcèlement, ou encore, refusent de rentrer dans la nouvelle réalité délirante, idéologique, proposée par la paranoïa.
Mais ces catégories sont évolutives et la Persécution peut finir par concerner l’ensemble des citoyens. L’issue de ce clivage est d’exiger une logique Sacrificielle : il faut, dans le grand corps social pris au sens littéral, dans lequel les Individus sont Destitués de leur Libre-arbitre et réduits à l’état de cellules, éliminer les parts supposées malades, les sacrifier, pour « le Bien Commun ». C’est l’Injonction Totalitaire.
(…) D’ailleurs, ceux qui, d’aventure, chercheraient à s’émanciper de ce grand corps organique sont présumés coupables (de l’expansion de l’épidémie) : la mère-ogre ne saurait laisser ses bébés sortir du ventre, sans Angoisser elle-même sa propre Mort.
C’est de ce nœud archaïque dont il est question : laisser l’autre sortir du ventre tue. Et le paradoxe est évidemment que rester collé dans le ventre tue aussi : c’est sans issue !
Le totalitarisme, pour instaurer son pouvoir et le maintenir, doit Pallier son Illégitimité par la Terreur. Il faut et il suffit de terroriser suffisamment les individus, et de les manier par le chef d’œuvre du paranoïaque : le Harcèlement.
Le Harcèlement met en place des Chocs traumatiques Réitérés sur la population et vise non seulement la Destruction des Individus, mais leur Autodestruction.
Il est donc tout à fait logique que se déploient dans les populations des mécanismes de Défense (Déni, Banalisation, Oubli etc.), qui Altèrent leur Santé Mentale, mais aussi des idées Dépressives, Suicidaires, des Passages à l’acte et des Troubles Schizophréniques.
Parce que certains Psychismes sont trop Vulnérables et en incapacité de se représenter la Violence de ce qui se passe, ils peuvent se Réfugier dans le délire qui séduit par son autre narration de la réalité.
Par exemple, comme j’ai pu l’entendre, telle personne non-injectée sera assimilée à un terroriste et traitée de « bombe ambulante », ou encore, on interprètera l’éviction des soignants refusant la piqûre (et se faisant sévèrement châtier pour cela, par la perte de leurs moyens de subsistance et leur réduction à des citoyens de seconde zone), comme un désir de leur part d’arrêter un métier devenu trop éprouvant. La Victime est jugée Coupable.
Dans l’hypocondrie délirante de la paranoïa, la maladie est partout, vécue comme dangereuse, mortelle, ennemie du vivant. Le malade est opposé au sain, comme l’impur au pur : ordre est donné d’éliminer (et avant cela, d’« évincer » pour reprendre le mot de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation Nationale en France, concernant les enfants non vaccinés[10]) la partie du corps social désignée comme impure.
L’impureté supposée est à traquer par la terreur et des méthodes radicales : la fin justifie les moyens. C’est la raison pour laquelle la « Terreur est constitutive du corps Politique Totalitaire, tout comme l’est la Légalité pour le corps politique Républicain » selon Hannah Arendt[11].
On pourrait tout autant dire qu’en régime Totalitaire, l’Illégalité est Force de Loi. La paranoïa fonctionne à l’idéal tyrannique pour légitimer l’utilisation de méthodes harceleuses.
L’Idéalisation est un mécanisme de Défense très puissant, de l’ordre du Fanatisme de l’idéal inatteignable. Cet Idéal en soi devient Persécuteur, car nul ne peut être à la hauteur.
La suggestion de l’idéal sanitaire tyrannique est forte depuis le départ : la santé est conçue comme absence de maladie potentielle (d’où la confusion entre les cas et les malades), et il faut éradiquer le virus. Avec ce chantage de fond qui est un mensonge: pas de retour aux temps anciens avant l’éradication du virus.
La sophistique change selon les circonstances. Car le « vaccin », présenté dès le départ comme objet fétiche et talisman magique contre le virus, semble ne pas fonctionner à la mesure des ambitions initiales, voire présenter de graves et sérieux problèmes.
Insuffisant (il faudrait continuer les mesures sanitaires contraignantes[12]), insatisfaisant (il serait même à l’origine des variants[13]), éventuellement dangereux. Ainsi en est-il des effets secondaires graves, dont il sera fort compliqué de démontrer le lien de cause à effet, et dont l’État se lave les mains.
C’est en substance ce que dit le philosophe italien Giorgio Agamben devant des sénateurs italiens à l’occasion des débats sur le passe sanitaire (loi 2394), le 7 octobre 2021 : « Comme l’ont noté des juristes faisant autorité, cela signifie que l’État n’a pas envie d’assumer la responsabilité d’un vaccin qui n’a pas terminé sa phase expérimentale, et pourtant essaie en même temps de forcer les citoyens à se faire vacciner par tous les moyens, sous peine de s’exclure de la vie sociale, et maintenant avec le nouveau décret que vous êtes appelés à valider, en les privant même de la possibilité de travailler.
Est-il possible, je demande, d’imaginer une situation Juridiquement et Moralement + anormale ? Comment l’État peut-il accuser d’irresponsabilité ceux qui choisissent de ne pas se faire Vacciner, alors que c’est le même État qui Décline le Ier, formellement, toute Responsabilité pour les éventuelles Conséquences Graves ? »[14]
Devant l’Echec à Garantir un Risque Zéro (et pour cause, puisqu’il n’existe pas), il est probable que la Persécution se Renforce : il faudra, pour répondre à l’Idéal Inatteignable d’Eradication du Virus, éliminer les individus supposés potentiellement porteurs du virus (en puissance, toute l’espèce humaine est visée).
D’ores et déjà, dans le monde, des troupeaux entiers d’animaux ont été disséminés selon la même logique nazie d’un virus étranger qu’il convient d’éradiquer. Goebbels notait dans son Journal (1939-1942): « Dans le ghetto de Varsovie, on a noté une certaine montée du typhus. Mais on a pris des mesures pour qu’on ne les fasse pas sortir du ghetto. Après tout, les Juifs ont toujours été des vecteurs de maladies contagieuses.
Il faut ou bien les entasser dans un ghetto et les abandonner à eux-mêmes, ou bien les liquider ; sinon, ils contamineront toujours la population saine des États civilisés.» Les non-vaccinés seront-ils persécutés, puis éliminés, pour camoufler l’échec à atteindre l’idéal tyrannique ?
Abdiquer l’Idéal Tyrannique serait Renoncer au Délire, et signifierait l’Effondrement, la Chute devant l’ennemi, la Mort, la plongée dans le trou noir.
La Réalité de l’Expérience doit donc être Tordue et Asservie, pour coïncider avec l’Idéal Archaïque et Sadique qui la Disqualifie.
Il est important de nommer que nous avons déjà eu affaire dans un passé pas si lointain que cela, à une Idéologie Sanitaire de type Epidémiologique, avec l’épidémie du Typhus, que les Nazis prétendaient Combattre et Eradiquer. C’est bien le déploiement de cette chasse à l’épidémie de typhus qui désigna une catégorie de la population comme en étant porteuse, et la traita comme des parasites propagateurs d’épidémies.
L’épidémie de typhus se propageait car toutes les conditions étaient réunies pour que ce soit le cas (distribution de couvertures infestées de punaises, entassement dans des ghettos insalubres etc.). Je renvoie aux travaux de l’historien Français Johann Chapoutot sur le sujet.
Car si le délire crée une nouvelle réalité pour remplacer l’ancienne (propos de l’idéologie), avec la Paranoïa, il faut faire advenir cette nouvelle réalité. Le discours est un Oracle Performatif : il Produit seul la Réalité. Il n’y a + de Réflexivité avec l’Expérience pour créer un chemin de Vérité. La Parole Délirante est Omnipotente et entend bien le démontrer, en marquant la Réalité sous le Sceau de l’Idéologie.
Le Meurtre est Justifié et justifiable, puisqu’il est désormais permis de Transgresser au nom du Bien Commun.
Le Vivant est l’Ennemi. Le délire paranoïaque fait abstraction de la complexité du corps humain et de son fonctionnement auto-organisé et systémique. Le Corps est envisagé comme un Objet Inerte sur lequel circule un virus vu comme l’unique facteur d’une maladie, ce qui est une aberration à la fois épistémologique et méthodologique.
L’idée d’une Immunité autre qu’Artificielle est évacuée : le Corps est un Réceptacle, porteur d’un corps étranger et invisible.
L’éviction dès le départ de la Notion Complexe de Système Immunitaire oriente la pensée vers un corps dénué de capacités à réagir, s’il n’est pas vacciné. Or, c’est pourtant sur la sollicitation du même Système Immunitaire que fonctionne le Vaccin !
Mais le Délire Paranoïaque n’est + à une Contradiction près. L’ambition Paranoïaque est de Neutraliser et Contrôler ce corps, mais cela ne suffira pas. Il faudra, dans une Perversion Implacable, Supprimer la Vie pour Conserver la Vie.
Chacun est Coupable de la Maladie de l’autre ; + personne n’est Responsable de son propre état de Santé.
Celui qui récuse le traitement politico-médiatique de la chose devient donc un ennemi de la patrie, un traître, un collabo au virus, un assassin. L’Ennemi est Invisible, et il est partout. Les corps de la population sont perçus comme potentiellement malades, infectieux, dangereux, et cette ghettoïsation s’appliquera au départ à une partie de la population, avant de cibler tout le monde, il faut le rappeler.
La Persécution ne s’embarrasse pas de détails… Est-ce vraiment un hasard d’avoir rencontré, au hasard de mes recherches, l’existence du Passeport Restreignant la Circulation autant dans le Nazisme (pour des raisons expressément Sanitaires) que dans l’URSS de l’époque Stalinienne (le sanitaire y était alors imbriqué avec des motifs Politiques de Contrôle des Individus) ? Les passeports de l’URSS Stalinienne avaient aussi une mission prophylactique sur fond de nettoyage Répressif, délimitant des zones autorisées ou non à la circulation.
Le Chantage à la Vaccination est le suivant : si vous n’êtes pas vaccinés, vous n’aurez + le Droit à un Traitement digne d’un être Humain, vous n’aurez même + le Droit à des Soins, vous n’aurez + le Droit de Travailler, vous pourrez (éventuellement) Mourir en Marge de la Société, en tant que Parias ou, pire, vous serez traités comme des Criminels dangereux et des Ennemis Publics qui pourront également être Emprisonnés sans date de sortie dans des Camps Concentrationnaires.
C’est en cours de déploiement dans certains pays (dont l’Australie), et nul doute que cette affaire se Mondialise, si elle n’est pas Freinée. « Les Camps de Concentration et d’Extermination des régimes Totalitaires servent de Laboratoires où la conviction fondamentale du totalitarisme que tout est possible se vérifie. » Peu importe comment ces camps se nommeront : « camps de quarantaine », « camps de soin » etc.
C’est la Logique Paranoïaque qui, si elle n’est pas freinée ou Entravée par une Forte Opposition, se déroulera comme le commande le Délire. Dans le camp, le corps est soumis aux agressions, à la faim, au froid, aux maladies, aux maltraitances sexuelles, à la déshumanisation, aux expérimentations en tout genre. Pour Hannah Arendt, dans Le système totalitaire (3ème partie de son magistral ouvrage les Origines du Totalitarisme), « le prisonnier d’un camp n’a pas de prix puisqu’on peut le remplacer ». La valeur marchande sur le corps humain relève de la perversion : instrumentaliser à outrance ce qui ne saurait l’être. Rappelons-nous que la perversion n’est que l’instrument du déploiement du totalitarisme.
Le but n’est + l’Aliénation, mais l’Annihilation du sujet Humain. Le Totalitarisme est par essence Génocidaire ;
il n’a + besoin de l’Humain, ou plutôt, il prétend le Créer de nouveau, à partir de Zéro : cet « homme nouveau », à qui il faut supprimer la liberté, pour faire Régner l’Idéal Tyrannique et Malsain de Pureté. L’apologie du corps puissant, de la volonté de Puissance, du Surhomme Transhumanisé suppose l’Elimination des “inutiles”, des corps malades, des corps souffreteux.
S’agissant des réactions des individus, il faut d’abord comprendre (et je ne pourrai rentrer ici dans le détail d’un processus psychique fort complexe) que le psychisme tend à se protéger de la violence du harcèlement, de la propagande médiatique et de la terreur.
Pour cela, il érige des Remparts qui lui permettent de Tolérer une Réalité Insoutenable, parmi lesquels : le Déni, le Refoulement, la Banalisation, l’Idéalisation, le Clivage, la Projection, la Radicalisation, l’Interprétation, l’Isolement, la Décharge dans le passage à l’acte, l’Automatisation des faits et des gestes, l’Anesthésie Affective, le Désinvestissement [15]…
Ces « mécanismes de Défense » érodent la Lucidité de l’individu. En particulier, le Déni est une Impossibilité absolue de se Représenter la Violence de ce qui se passe, jusqu’à rendre Hermétique à toute Argumentation ou Evidence des Faits.
Je précise que ce Processus Psychique n’a rien à voir avec l’Intelligence, mais concerne les + Fragiles Psychologiquement, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas les ressources internes suffisantes pour Résister à une telle Distorsion Interprétative du monde : la Majorité des êtres humains.
Car il faut une Force Psychique hors du commun pour parvenir à garder un Raisonnement Sain dans un monde qui devient Fou, où les Repères sont Inversés, la Vérité Travestie en mensonge, et les Innocents désignés comme Coupables, tandis que les Bourreaux exercent une Terreur Indécente, au nom du Bien du Peuple et de Jolis Idéaux tels que « la santé pour tous » ou « la protection de nos aînés. »
La Contagion Délirante opère à partir de ces remparts, rendant l’Individu Perméable à l’idéologie, et désormais Adepte inconditionnel de la Secte Totalitaire.
Il existe une hiérarchie des Profils Psychiques dans l’accès aux fonctions structurantes de civilisation que sont la Symbolisation et la Sublimation[16]. Nous pouvons déjà distinguer ceux qui ont structurellement Intégré les Tabous fondamentaux de l’Interdit du Meurtre et de l’Inceste (et leurs dérivés : Calomnie, Envie, Transgressions Sexuelles etc.), et les autres.
Ces derniers, qui ne sont + tenus par une Structure Extérieure, sont alors «Activés» par le Délire Paranoïaque qui les autorise désormais à passer à l’acte, sans aucune Répression Légale, pourvu que l’action Mortifère et Transgressive s’inscrive dans la lignée Dogmatique de l’Idéologie.
C’est ainsi que, sous Propagande, des profils Pervers peuvent Torturer Impunément (prenons l’exemple de Klaus Barbie), des profils Paranoïaques peuvent Disséminer la Terreur[17], et des Psychopathes être utilisés comme des Mercenaires du régime…
Les Névroses ordinaires[18] sont fragilisées, c’est-à-dire qu’en temps normal, des personnes Respectueuses des Interdits Fondamentaux peuvent, à la faveur d’une idéologie totalitaire, Régresser, notamment sur un mode Pervers.
En clair, le système Totalitaire, par sa dimension Délirante massive, fait Décompenser des Pervers en Paranoïa et parvient à faire Régresser certains profils Névrosés en Perversion, la perversion étant une sorte d’ultime Digue Psychique pour ne pas Sombrer dans le Délire (je renvoie aux travaux du psychiatre français Racamier).
Le déploiement du système Totalitaire entraîne donc la survenue de nombreux Abus de Pouvoir et Actes Sadiques, commis par des Chefaillons qui se révèlent. Et l’on se demande alors comment ce bon père de famille, d’ordinaire si Agréable, et connu depuis si longtemps, est devenu capable de tant d’Atrocités…
Les autres profils Névrosés, + rares, sont tout de même Fragilisés, jusqu’à nourrir des Dépressions et des Iidées Suicidaires, ou encore Convertir leur Angoisse en Névrose Obsessionnelle Grave :
l’individu fonctionne sur un mode Automatisé, par des attitudes Ritualisées, qui l’empêchent de Penser sa Fonction dans l’ensemble du Système, tel Eichmann qui ne faisait que s’occuper de ce que les trains arrivent à l’heure…
L’individu préfère en effet être Entraîné dans la Régression Psychique Collective, plutôt que d’Affronter l’Epreuve de la Solitude, de la Perte et de la Séparation (épreuve à laquelle le Philosophe traditionnel est généralement Aguerri).
Ainsi, dans des situations Incitatives, hors normes, les auteurs d’Actes Barbares sont aussi des «honnêtes gens», au Profil Obéissant. Je rappelle que la Perversion[19] est l’exécutante Consciencieuse et Habile au service de la Folie Paranoïaque. (…)
Avec la «Novlangue» COVID, où j’ai relevé pas moins de 60 nouveaux Mots et Expressions surgissant dans la langue commune, la personne verra donc la moitié de son Vocabulaire disponible Colonisée par des Néologismes. Comment ne pas supposer que cela crée des Narrations Idéologiques qui s’imposent à notre Représentation du Réel et à notre capacité de le nommer ? Ces néologismes sont là pour imposer une nouvelle réalité, qui ne correspond ni à l’Héritage partagé ni à la Réalité de l’expérience : il s’agit d’imposer une vision du monde en modifiant de force nos pensées. (…)
Avec le Délire Paranoïaque, + rien n’a de Sens, mais tout Prétend en avoir. Combien de cris d’orfraie n’avons-nous pas entendus ces dernières années au nom de la Lutte contre les Discriminations ? Mais lorsque c’est pour une bonne cause, pour la santé pour tous (du moins en théorie), cela change du tout au tout !
Il faudra attendre le réveil des masses pour que le totalitarisme s’effondre, ces masses qui réagissent favorablement à la Suggestion Hypnotique et se laissent Facilement Séduire par le Cadeau Empoisonné de l’Idéologie et son apparente Cohérence : la Fuite d’une Réalité Désagréable. (…)
Bien entendu, ce sentiment d’être Perdu, sans Racines, le Totalitarisme en est lui-même à l’origine, avant d’en tirer profit. La Globalisation offerte par l’Idéologie Totalitaire Rassure ; elle donne l’Illusion de la Prise en Charge totale, peu importe que cette prise en charge soit le fruit d’une Mère Omnipotente qui peut changer d’Humeur à n’importe quel moment, jusqu’à Tuer sa progéniture, si cela lui chante…
Les masses doivent Cesser de Collaborer et, partant, de Croire. Et c’est inéluctable : l’expérience de la réalité Totalitaire se chargera elle-même de la Désillusion.
Cassandre avait bien tenté d’éviter aux Troyens le Massacre, en les avertissant sur le cheval de Troie : personne ne l’écouta, et tous continuèrent à se Voiler la face, jusqu’à la Destruction irrémédiable du Royaume… (…) “
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