Guerre en Ukraine : le Chaudron de l’OTAN implique Barbouzes et Mercenaires pour un Racket et un Chaos en bande organisée, sous la houlette d’Erik Prince, Ange Damné –0 (0)
Les Américains sont directement en charge de la guerre sur le terrain.
En + des forces d’élite du SAS Britannique, des forces spéciales Delta Américaines et des agents de la CIA sous couvert,
il y a 6824 mercenaires étrangers, en provenance de 63 pays différents.
Le + grand groupe de ces combattants étrangers, au nombre de 1717, est arrivé de Pologne ;
1500 combattants sont venus des États-Unis, du Canada et de Roumanie;
300 Britanniques, 300 Georgiens et 193 combattant venus de la zone Turque de contrôle en Syrie.
La + grande force armée secrète que le monde ait jamais connue est celle créée par le Pentagone, cette dernière décennie :
cette armée secrète comporte 60 000 membres, la plupart travaillant sous de fausses identités et en profil bas,
le tout faisant partie d’un programme appelé «Signature Reduction».
Un nombre substantiel de ces contractants de la Défense assiste les forces Ukrainiennes et ses milices néo-nazies alliées, depuis +de 8 ans, dans cette guerre par procuration contre la Russie,
et ce, depuis le coup d’état de Maïdan, en 2014, qui a renversé le gouvernement de Viktor Yanoukovitch.
L’effort de «Signature Reduction» implique 130 entreprises privées pour administrer ce monde clandestin, qui cumulent + de 900 Millions de dollars annuels
(NdT : on peut dire un Super Gladio de l’OTAN, un Gladio 2.0 à la puissance 10…).
Le sous-traitant privé mercenaire Blackwater, rebaptisé Academi en 2011 et devenu une succursale du Constellis Group, suite à une fusion avec Triple Canopy, en 2014, a construit un véritable empire en ce domaine. ”
” Guerre Secrète : comment la Barbouzerie sous-traitante de l’OTAN Assiste la guerre en Ukraine ?
« Les États-Unis forment et entraînent une insurrection »
Les forces spéciales Britanniques entraînent les troupes Ukrainiennes à Kiev depuis le début du mois, ont raconté des commandants Ukrainiens au journal The Times à la mi-avril.
Le capitaine Youri Myronenko, dont le bataillon est stationné à Obolon, dans la banlieue nord de Kiev, à dit au média que les formateurs militaires sont venus instruire de nouvelles recrues ou des soldats revenant dans l’armée, à manipuler les NLAW, missiles anti-chars Britanniques qui furent livrés à l’Ukraine en février, alors que commençait l’invasion Russe.
D’anciens militaires Britanniques, des fusiliers marins et des forces commandos sont aussi en Ukraine et y travaillent avec des sous-traitants (mercenaires) et des volontaires.
« Les forces d’élite Britanniques du SAS sont présentes en Ukraine depuis le début de la guerre, tout comme le sont les forces spéciales Américaines Delta », a twitté, le 9 avril, le journaliste Français Georges Malbrunot pour le journal Le Figaro, citant des sources du renseignement. Le journaliste a vendu la mèche, le jour même où le Premier Ministre Britannique Boris Johnson fit sa visite surprise à Kiev. Le PM était entouré de gardes appartenant au SAS Britannique.
Le journaliste Français expérimenté, revenu d’Ukraine après s’y être rendu avec des combattants volontaires, a dit à la chaîne CNews que les Américains sont directement en charge de la guerre sur le terrain. « J’ai eu la surprise, ainsi que les volontaires, de découvrir qu’afin de rentrer dans l’armée Ukrainienne, hé bien, ce sont les Américains qui prennent les décisions et qui gèrent », a dit Malbrunot.
Il ajouta que lui et les volontaires furent presque arrêtés par les Américains qui affirmèrent être en contrôle et qu’ils furent tous forcés de signer un contrat jusqu’à la fin de la guerre. « Je pensais être dans les brigades internationales et je me suis retrouvé face au Pentagone ».
En + des forces du SAS Britannique, des forces spéciales Américaines et des agents de la CIA sous couvert, il y a quelques 6824 mercenaires étrangers, en provenance de 63 pays différents, venus en Ukraine, pour combattre aux côtés du gouvernement Zelensky, a révélé le ministère de la Défense Russe, la semaine dernière.
De ces mercenaires, 1035 ont été « éliminés » tandis que plusieurs milliers demeurent. Quelques 400 combattants étrangers sont sous le siège des forces Russes et de la RPD dans le complexe industriel d’Azovstal de Marioupol, avec des forces ultra-nationalistes et néo-nazies qui ont refusé de se rendre.
Le + grand groupe de ces combattants étrangers, au nombre de 1717, est arrivé de la Pologne ; environ 1500 combattants sont venus des États-Unis, du Canada et de Roumanie ; 300 Britanniques, 300 Georgiens et 193 combattant venus de la zone Turque de contrôle en Syrie.
Ces chiffres furent annoncés le 17 avril, par le porte-parole du ministère de la Défense, le Major-général Igor Konachenkov. D’après ce Général, 1035 mercenaires étrangers ont été tués par les forces Russes, 912 se sont enfuis d’Ukraine, laissant 4877 de ces mercenaires actifs dans les villes de Kiev, Kharkov, Odessa, Nikolaiev et Marioupol.
La + grande force armée secrète que le monde ait jamais connue est celle créée par le Pentagone, cette dernière décennie : cette armée secrète comporte quelques 60 000 membres, la plupart travaillant sous de fausses identités et en profil bas, le tout faisant partie d’un programme appelé «Signature Reduction» (NdT : une «signature reduction» veut dire un anonymat accru, rendre quelque chose ou des personnes indétectables).
Un nombre substantiel de ces contractants de la Défense assiste les forces Ukrainiennes et ses milices néo-nazies alliées, depuis +de 8 ans, dans cette guerre par procuration contre la Russie, et ce, depuis le coup d’état de Maïdan, en 2014, qui a renversé le gouvernement de Viktor Yanoukovitch.
La force, + de 10 fois supérieure aux éléments clandestins de la CIA, remplit des taches domestiques et à l’étranger, à la fois en uniforme militaire ou en civil, a rapporté le magazine Newsweek en mai dernier.
Ce glissement sans précédent a placé un + grand nombre de soldats, de civils et de sous-traitants dans des conditions de travail sous de fausses identités, à la fois à cause du résultat de la croissance des forces spéciales secrètes, mais aussi à cause d’une réponse intentionnelle aux défis de voyager et d’opérer dans un monde de + en + transparent.
(NdT : ce qui est une erreur de jugement, à notre sens. En effet, si le monde est de + en + «transparent» pour le quidam de base qui a de + en + de mal à vivre sans être tracé, répertorié, surveillé, réprimé, intimidé pour un oui ou pour un non etc., il n’en va pas de même pour toute la barbouzerie et la finance transnationales qui peuvent tout faire, partout, en toute impunité, car protégées par la «raison d’État», la «sécurité nationale» ou la prévalence d’intérêts privés privilégiés…
La surveillance est omniprésente pour les citoyens, l’opacité est omniprésente et entretenue pour les sbires et bras armés du Nouvel Ordre Mondial… Ceci est une réalité quotidienne qui se vérifie partout dans le monde occidental.)
Les opérations de guerre secrètes montées par l’armée secrète du Pentagone dans des zones de conflit, à travers le monde, ne sont pas juste un secteur peu connu de l’armée Américaine, mais aussi une pratique totalement dérégulée.
Personne ne connait la taille exacte de ce programme et l’explosion de la «signature reduction» n’a jamais été examinée pour son impact sur la politique militaire et sa culture : le Congrès des États-Unis n’a jamais mis en place d’audit sur le sujet !
Pourtant, l’armée qui développe ce gigantesque projet et cette force clandestine sans précédent défie les lois des États-Unis, de la Convention de Genève (NdT : qui n’a bien sûr cours que dans le canton de Genève…), le code d’éthique militaire (NdT : comme si cela pouvait exister…) et la base même de toute responsabilité.
L’effort de «Signature Reduction» implique quelques 130 entreprises privées pour administrer ce nouveau monde clandestin : des douzaines d’organisations gouvernementales secrètes ou très peu connues soutiennent ce programme, établissant des contrats classés secrets et supervisant des opérations totalement cachées du grand public. Ensemble, ces entreprises cumulent + de 900 Millions de dollars annuels, au service de cette force clandestine (NdT : on peut dire un Super Gladio de l’OTAN, un Gladio 2.0 à la puissance 10…)
Les forces d’opérations spéciales constituent + de la moitié de la totalité de la force de “Signature Reduction”, des guerriers de l’ombre qui chassent des «terroristes» dans les zones de guerre, du Pakistan à l’Afrique Occidentale, mais qui travaillent aussi, de + en +, dans des points chauds non reconnus, derrière les «lignes ennemies», dans des endroits comme la Corée du Nord, l’Ukraine et l’Iran.
Des spécialistes du renseignement, de la collecte de l’information, des agents du contre-espionnage, et mêmes des linguistes, constituent le 2d + vaste ensemble : des milliers d’entre eux sont déployés à tout moment, avec des degrés divers de couverture pour protéger leurs véritables identités.
Depuis le tristement célèbre massacre de la place Nisour de Baghdad, en 2007, le sous-traitant privé mercenaire Blackwater, rebaptisé Academi en 2011 et devenu une succursale du Constellis Group, suite à une fusion avec Triple Canopy, en 2014, a construit un véritable empire en ce domaine.
En 2013, la succursale d’Academi, International Development Solutions (IDS), a reçu environ 92 Millions de dollars en contrat de sécurité pour le ministère des affaires étrangères Américain.
Après avoir vendu Blackwater à un groupe d’investisseurs en 2010, Erik Prince, ancien Navy SEALS et fondateur de l’entreprise mercenaire Blackwater, a fondé une autre entreprise de sécurité privée, le Frontier Services Group, enregistrée au Hong Kong Stock Exchange, qui conseille et fournit des solutions logistiques et aériennes aux oligarques Chinois pour la sécurité de leurs projets d’affaires très lucratifs en Afrique.
De +, à côté du conseil et de l’assistance de la pétro-monarchie des EAU dans le renforcement de son état policier, Erik Prince a aussi fourni des armes et un avion modifié au chef de guerre de l’Est Libyen et ancien barbouze de la CIA, Khalifa Haftar, soutenu par l’Égypte et les EAU, dans sa campagne militaire avortée contre le gouvernement de Tripoli, entre avril 2019 et juin 2020.
Utilisant les bons tuyaux et aides de sa sœur Betsy Devos qui a travaillé comme Ministre de l’Education au gouvernement Trump, Erik Prince a même fait une offre à Trump pour sous-traiter la guerre en Afghanistan à des contractants mercenaires, conseillant et assistant les forces Afghanes, après le retrait des troupes Américaines.
Mais Trump eut un accord de paix avec les Taliban en février 2020 puis perdit les élections, avant qu’il ne puisse considérer cette proposition bizarre.
Bien que les sous-traitants militaires du Pentagone soient connus pour avoir entrainé et conseillé plusieurs brigades néo-nazies intégrées aux forces Ukrainiennes contre la région du Donbass, depuis 2014, Erik Prince, ainsi que des exécutifs de grandes entreprises de sécurité privées fournissant des mercenaires pour le ministère de la défense Américain, a personnellement visité Kiev, début février, suivant la mise en place de troupes Russes à proximité, et a rencontré des officiels de la sécurité du gouvernement Zelensky, d’après des sources informées.
Avant de s’embarquer pour cette visite clandestine à Kiev, Erik Prince a consulté le Ministre de la Défense, Lloyd Austin, et la Directrice nationale du Renseignement, Avril Haines, avec laquelle EP a une longue relation remontant au début des années 90, après qu’elle eut acheté un bar à Fell’s Point, Baltimore, suite à sa saisie, lors d’une descente de police anti-narcotique. Elle en fit une librairie-café exotique offrant des «lectures érotiques», entre autres passe-temps licencieux !
Dans ses rencontres avec les hauts-placés des agences de la sécurité nationale Américaine, Erik Prince a obtenu une «promesse de gentleman», sans aucune preuve documentée, due à l’aspect faustien du pacte, que lui et ses associés ne seraient en rien rendus légalement responsables pour le sale boulot effectué dans la guerre par procuration en Ukraine.
En fait, les sous-traitants militaires mercenaires, en coordination étroite et en consultation permanente avec les opérateurs clandestins de la CIA, des forces spéciales et des agences de renseignement Occidentales, ne font pas qu’entrainer les forces de sécurité Ukrainiennes, largement constituées de conscrits et de milices néo-nazies alliées,
pour l’utilisation des + de 60 000 armes anti-chars et 25 000 missiles anti-aériens portables, fournis collectivement comme assistance à l’Ukraine par les nations de l’OTAN,
mais ils dirigent toute la stratégie de défense de l’Ukraine, en prenant une part active dans les opérations de combat, dans quelques unes des + âpres batailles contre les forces Russes à Marioupol, Kharkov et dans la région orientale du Donbass, en Ukraine.
Dans un scoop explosif, The Times a rapporté, le 4 mars, que des sous-traitants de la défense recrutent des anciens combattants pour des opérations secrètes en Ukraine, payés 2.000 US$ par jour : « Le boulot n’est pas sans risque mais, à près de 60 000 US$ par mois, la paie est bonne.
Les candidats doivent avoir au moins 5 ans d’expérience militaire en Europe de l’Est, être bons en opération de reconnaissance, être capables de conduire des opérations de sauvetage avec très peu de soutien et connaître le type d’armement de l’ère Soviétique ».
Les médias Russes ont affirmé, le mois dernier, que les agences de sécurité des États-Unis ont lancé un vaste programme de recrutement pour envoyer des mercenaires en Ukraine, incluant des mercenaires entrainés d’Academi, ex-Blackwater, de Cubic et de la Dyn Corporation.
Le porte-parole du ministère de la Défense Russe, Igor Konachenkov, a averti que les mercenaires capturés en Ukraine ne seront pas considérés comme des prisonniers de guerre et qu’au mieux, ils seront soumis à des charges d’actions criminelles et traduits en justice.
Dans un entretien avec Dana Bash de CNN, le 3 avril, le SG de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a raconté que «les alliés de l’OTAN ont soutenu l’Ukraine des années durant», ajoutant que l’aide militaire «a été renforcée depuis plusieurs semaines, suite à l’invasion». Il a clarifié que «les alliés de l’OTAN, comme les États-Unis, mais aussi la Grande-Bretagne et le Canada et quelques autres, entrainent les troupes Ukrainiennes depuis des années… »
D’après les estimations de Stoltenberg «des dizaines de milliers de troupes Ukrainiennes» ont reçu ce type d’entrainement et «sont maintenant au front, combattant les forces d’invasion Russes». Le SG donne crédit à l’OTAN pour le fait «que les forces armées Ukrainiennes sont + importantes, mieux équipées, mieux entrainées et mieux dirigées qu’auparavant ».
En + d’un programme de la CIA existant depuis longtemps, visant à cultiver une insurrection anti-Russe en Ukraine, le Department of National Defense du Canada a révélé le 26 février, 2 jours après le début de l’opération Russe en Ukraine, que l’armée Canadienne avait formé environ «33 000 personnels militaires et de la sécurité Ukrainiens, à toute une série de techniques et de tactiques de niveau avancé ».
Tandis que le Royaume-Uni, via l’Operation Orbital, a entraîné 22 000 combattants Ukrainiens, comme remarqué par le bien informé SG de l’OTAN.
Un autre scoop explosif rapporté par Zach Dorfman, le 16 mars : «dans le programme d’entrainement basé en Ukraine, la CIA et ses paramilitaires ont enseigné aux Ukrainiens des techniques de tireur embusqué (sniper), comme faire fonctionner les missiles anti-chars Américains «javelin» et d’autres équipements, ainsi que comment échapper au traçage électronique numérique que les Russes utilisent , pour donner des coordonnées très précises à leur artillerie sur l’endroit où se trouvent très précisément les troupes Ukrainiennes. L’utilisation, aussi, des outils de communication secrète et comment demeurer indétectable en zone de guerre, tout en attirant les forces Russes hors de leurs positions ».
« Quand les paramilitaires de la CIA sont arrivés en Ukraine Orientale, après la Ière incursion Russe de 2014, ils avaient 2 objectifs : d’abord, on leur ordonna de déterminer comment l’agence de renseignement pouvait le mieux aider les personnels d’opérations spéciales Ukrainiennes à combattre les forces Russes et leurs alliés séparatistes qui avaient déclenché une guerre d’usure contre les troupes Ukrainiennes, dans la région du Donbass.
La 2de partie de la mission était de tester les Ukrainiens eux-mêmes dans l’adversité », d’après d’anciens agents.
À côté du programme clandestin de la CIA pour entrainer l’armée Ukrainienne, essentiellement constituée de conscrits et de milices néo-nazies, et du programme des forces spéciales Américaines pour entrainer les forces de sécurité Ukrainiennes au Yavoriv Combat Training Center, en Ukraine occidentale, près de la frontière Polonaise (ce centre même qui fut touché par un tir-barrage de 30 missiles Russes, tuant au moins 35 mercenaires, le 13 mars dernier),
Dorfman affirme, dans un rapport du mois de janvier, que la CIA dispose aussi d’un programme d’entrainement secret pour entrainer les forces spéciales Ukrainiennes dans un centre militaire non spécifié, dans le Sud des États-Unis :
«la CIA supervise un programme d’entrainement secret intensif aux États-Unis, pour l’élite des forces spéciales Ukrainiennes et autres personnels du renseignement, d’après 5 anciens fonctionnaires du renseignement et de la sécurité nationale, familiers avec cette initiative. Le programme, qui a débuté en 2015, est basé dans un endroit tenu secret, dans le Sud des États-Unis ».
« Tandis que le programme secret, géré par des paramilitaires/ mercenaires travaillant pour la Ground Branch de la CIA, officiellement connus comme Ground Department, fut mis en place par le gouvernement Obama, après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, le programme s’étendit sous le gouvernement Trump. Le gouvernement Biden l’a encore agrandi ».
Dès 2015, comme partie de l’extension de ses efforts anti-Russes, les paramilitaires du Ground Branch de la CIA ont aussi commencé à voyager sur le front, en Ukraine de l’Est, pour conseiller et assister les forces de sécurité Ukrainiennes et leurs alliés des forces néo-nazies.
Le programme de la CIA de plusieurs semaines, basé aux États-Unis, incluait « l’entrainement aux armes, aux techniques de camouflage, à la navigation terrestre, aux tactiques, au renseignement et autres ».
Une personne très familière avec le programme l’a dit de manière + directe : «les Etats-Unis forment à une Insurrection », a dit un ancien de la CIA, ajoutant que le programme a enseigné aux Ukrainiens «comment tuer les Russes».
Il y a plusieurs décennies, la CIA avait donné un minimum d’entrainement aux unités du renseignement Ukrainien pour façonner Kiev en allié pour les États-Unis et saboter l’influence Russe, mais la coopération a considérablement augmenté avec l’annexion de la Crimée par la Russie, en 2014, suivant le coup d’état de la place Maïdan de Kiev, qui avait renversé le gouvernement du président Ukrainien Viktor Yanoukovitch, a confié un ancien agent de la CIA à Dorfman.
(*) Nauman Sadiq est un géo-politologue et analyste en sécurité nationale basé à Islamabad, au Pakistan. Il se spécialise dans l’analyse des guerres asymétriques du Moyen-Orient et d’ailleurs. Il est un expert en analyse du néo-colonialisme, du complexe militaro-industriel et de l’impérialisme pétrolier. Il participe activement à la recherche analytique de VT.
Voici ce qu’écrivait le 1er février 2022, Manlio Dinucci dans Il Manifesto, à propos de la CIA et de Blackwater/Academi en Ukraine, 3 semaines AVANT l’opération militaire Russe, commencée le 24 février :
Blackwater est dans le Donbass, avec le Bataillon Azov
L’entretien téléphonique entre le président Biden et le président Ukrainien Zelensky «ne s’est pas bien passé», titre CNN : alors que «Biden a prévenu que l’invasion Russe est pratiquement sûre en février, quand le terrain gelé rend possible le passage des chars d’assaut», Zelensky «a demandé à Biden de baisser le ton, soutenant que la menace Russe est encore ambigüe».
Pendant que le président Ukrainien adopte une attitude prudente, les forces armées Ukrainiennes s’amassent dans le Donbass, au bord de l’aire de Donetsk et de Lougansk, habitée par des populations Russes.
Selon des informations provenant de la Mission de surveillance spéciale de l’OSCE en Ukraine, occultées par nos médias mainstream qui ne parlent que du déploiement Russe, il y a là des unités de l’Armée et de la Garde nationale Ukrainiennes d’environ 150 000 soldats. Ils sont armés et entraînés, donc de fait commandés, par des conseillers militaires et instructeurs des USA et de l’OTAN.
De 1991 à 2014, selon le Service de recherche du Congrès US, les États-Unis ont fourni à l’Ukraine une assistance militaire de 4 Milliards de dollars, auxquels se sont ajoutés + de 2,5 Milliards après 2014, et + d’un Milliard fourni par le Fonds fiduciaire de l’OTAN, auquel participe aussi l’Italie.
Cela n’est qu’une partie des investissements militaires faits par les + grandes puissances de l’OTAN en Ukraine : la Grande-Bretagne, par exemple, a conclu avec Kiev divers accords militaires, investissant notamment 1,7 Milliards de livres sterling dans la potentialisation des capacités navales de l’Ukraine :
ce programme prévoit l’armement de navires Ukrainiens avec des missiles Britanniques, la production conjointe de 8 unités lance-missiles rapides, la construction de bases navales sur la Mer Noire, et aussi sur la mer d’Azov, entre l’Ukraine et la Russie.
Dans ce cadre, la dépense militaire Ukrainienne, qui, en 2014, équivalait à 3% du PIB, est passée à 6% en 2022, correspondant à + de 11 Milliards de dollars.
Aux investissements militaires du bloc USA-OTAN en Ukraine, s’ajoute celui de 10 Milliards de dollars prévu par le plan qu’est en train de réaliser Erik Prince, fondateur de la compagnie militaire privée Etats-unienne Blackwater – à présent rebaptisée Academi – qui a fourni des mercenaires à la CIA, au Pentagone et au département d’État pour des opérations secrètes (dont des tortures et des assassinats).
Le plan d’Erik Prince, révélé par une enquête de la revue Time, consiste à créer en Ukraine une armée privée, à travers un partenariat entre la compagnie Lancaster 6, via laquelle Prince a fourni des mercenaires au Moyen-Orient et en Afrique, et le principal bureau de renseignements Ukrainien, contrôlé par la CIA.
On ne sait pas quelles seraient les missions de l’armée privée créée en Ukraine par le fondateur de Blackwater, sûrement avec des financements de la CIA. On peut en tout cas prévoir que, depuis sa base en Ukraine, il conduira des opérations secrètes en Europe, en Russie et dans d’autres régions.
Sur un tel fond se trouve particulièrement alarmante la dénonciation, par le ministre Russe de la Défense, Sergueï Choïgou, indiquant que dans la région de Donetsk se trouvent « des compagnies militaires privées US qui préparent une provocation, avec l’emploi de substances chimiques inconnues ».
Ce pourrait être l’étincelle qui provoque la détonation d’une guerre au cœur de l’Europe : une attaque chimique contre des civils Ukrainiens dans le Donbass, immédiatement attribuée aux Russes de Donetsk et de Lugansk, qui seraient attaqués par les forces Ukrainiennes prépondérantes, déjà déployées dans la région, afin d’obliger la Russie à intervenir militairement pour leur défense.
En Ière ligne, prêt à massacrer des Russes du Donbass, il y a le bataillon Azov, promu régiment de forces spéciales, entraîné et armé par les USA et l’OTAN, qui s’est distingué par sa férocité dans les attaques contre les populations Russes d’Ukraine.
Azov, qui recrute des néonazis dans toute l’Europe, sous la bannière calquée sur celle des SS Das Reich, est commandé par son fondateur Andrey Biletsky, promu colonel. Ce n’est pas qu’une unité militaire, mais un mouvement idéologique et politique dont Biletsky est le chef charismatique, en particulier pour l’organisation de jeunesse éduquée dans la haine des Russes, avec son livre “Les paroles du Führer blanc.” “